Depuis gamin, Tao a toujours été quelqu'un de bon, qui avait le sens du sacrifice. Peut-être que c'était en lien avec sa culture, toutes ces valeurs japonaises avec lesquelles il avait grandi, sans vraiment se préoccuper de celles qui bannissaient l'homosexualité. Il a toujours été du genre fidèle et loyal, que ce soit en amitié ou en famille. On peut même dire qu'il est plutôt le genre de type à protéger ceux à qui il tient, à se sacrifier pour eux... comme il a pu le faire pour sa mère lorsqu'il s'est prostitué, ou pour Amarok quand il a endossé la responsabilité de viols homosexuels à répétition pour éviter à l'amour de sa vie d'avoir des problèmes. Il est loin d'être idiot, mais la vie n'a jamais été du genre à vouloir l'épargner, à part peut-être avec Ama, et encore, il l'a perdu, temporairement, il s'accroche à cette idée de "temporairement". Il est même plutôt intelligent quand on y regarde de plus près, du genre à toucher à l'informatique parce que son père possédait une société dans le domaine, mais il a toujours été bien trop impulsif pour s'accorder le temps de réfléchir au-delà d'un plan dans l'instant, les conséquences lui échappant totalement. Peut-être aussi parce que ce n'était pas ce qui avait vraiment de l'importance pour lui, quand il pouvait préserver les autres. Il a ce courage autodestructeur enroulé autour des tripes. Il sourit Tao. Il sourit quand il est heureux. Il taquine, parle avec humour, un peu moins aujourd'hui, le sarcasme venant faire grincer son humour, mais ça dédramatise les drames. Il fume aussi, depuis un moment déjà. Il fume et regarde le ciel, à la recherche des mêmes étoiles qu'Ama pourrait regarder. C'est con. Tellement con.

Amical, sympathique, plein d'humour, taquin, impulsif, courageux, sensible, sens du sacrifice, souriant, fumeur, fidèle, loyal, protecteur, dédramatise souvent les situations, etc.

Tu ne sais pas ce que c'est l'horreur, quand tu n'as pas eu la lueur qui allait avec. Parce que les ténèbres ne le sont pas vraiment quand on n'a jamais goûté à son parfait contraire. Je m'appelle Tao Lee Han Sue, et je ne deviendrai pas dingue dans ce trou à ras, parce que je crois que j'ai déjà vécu pire, parce que je sais où je suis, parce que je sais qu'il y a de l'espoir, parce que je ne suis pas mort. Et lui non plus, j'en suis sûr. Il est venu dans ce paradis pourri, parce qu'il m'en a parlé. Parce que c'est sûrement ici qu'il avait une chance de se remettre de ma disparition, en partant loin de ce chez nous merdique qui aurait dû avoir ma peau.

Je venais d'ouvrir les yeux, la pénombre était agréable, peut-être que c'était à ça que ressemblait le royaume des morts gouverné par O-Kuni-Nushi. C'était censé être un lieu profond et mystérieux. Je n'y avais jamais vraiment cru, peut-être parce que justement, ce n'était pas visible, et puis les légendes du peuple d'Amarok étaient différentes. J'avais retenu quelques trucs des films qu'il m'avait forcé à regarder avec lui, ces résidus d'histoires, et on ne savait pas vraiment ce qu'il y avait après. J'ai voulu me redresser, mais la douleur lancinante qui attira mon regard vers le tintement des chaînes à mes poignets affirma que je n'étais pas assez mort, ou alors que ce nouveau monde avait décidé de me punir d'avoir menti, de m'être prostitué, ou simplement pour avoir aimé un homme. Une honte que j'assumais pleinement. Le simple fait de repenser à lui semblait réchauffer mon cœur. Comment pouvais-je avoir honte de l'aimer ? Il avait été la plus belle chose de ma vie, la lueur dans une merde d'obscurité. « Alors ça ressemble à ça la mort ? » Ce n'était même pas une vraie question. Je constatais, simplement. Parce que je me souvenais de mes derniers instants avec une incroyable netteté. Le sédatif que le père d'Amarok m'avait injecté pour que je ne ressente pas la douleur lorsque mes membres ont été brisés n'avait pas obscurci la vision des spectateurs derrière la vitre, ou bien encore l'injection létale que l'on m'avait faite par la suite. J'avais fermé les yeux, j'acceptais mon destin, je protégeais l'homme que j'aimais, c'était tout ce qui avait compté à ce moment-là. Maintenant, je ne savais pas vraiment de quoi serait fait la suite, peut-être que j'aurais dû être plus attentif, mais je n'avais pas l'impression d'être devenu kami. Ça puait, toutes ces odeurs nauséabondes me prenaient le nez, et c'était bruyant, comme si tout était fait pour qu'on soit prisonnier de cette humidité glacée qui me fit frissonner. « T'es pas mort, gamin. 'Fin pas encore. » Je tournais les yeux vers l'endroit d'où la voix avait semblé s'élever. J'allais ouvrir les lèvres, lui demander ce qu'il entendait par là, mais peut-être que lui avait une meilleure vue de moi. Je n'arrivais même pas à voir une ombre, quand un filet de pâle lumière me clouait au sol. « Cet endroit est pire que la mort. Je sais pas d'où tu viens, mais ici, c'est River Crow et les monstres cachés sous ton lit la nuit, ils sont réels. » Il s'avança, faisant cliqueter ses propres chaînes, dévoilant son visage dans une vague clarté, tandis que sa voix grimpait dans les aigus. Il avait l'air de connaître l'endroit, d'y avoir roulé sa bosse, alors qu'est-ce qu'il faisait là, attaché ? C'était ça la fin du voyage ? Survivre à une exécution pour terminer enchaîné dans un trou humide ? Sauf que... River Crow ? Mon cœur se mit à battre plus vite dans ma poitrine, où est-ce que j'avais déjà entendu ce nom ? C'était stupide, comme d'habitude je me focalisais sur un détail quand le plus important était sans doute les monstres. Mais... River Crow, ça me revint comme un coup de poing en pleine face. Ama m'en avait parlé. Il avait dit qu'on pourrait y venir, qu'on pourrait y travailler. Bon, visiblement y avait des nuisibles dans l'équation, mais c'était comme une première bouffée d'oxygène dans cette étrange non mort qui constituait ma nouvelle vie. Il était peut-être... ici. Putain, j’espérais pas qu'il moisissait dans cette crasse. Mais peut-être en dehors de ces murs. Pis... « C'est ça River Crow ? Ce bâtiment ? Je croyais que c'était une ville ? » Autant dire les choses à voix haute, profiter que l'autre type soit assez bavard pour répondre à mes questions, raviver la flamme de l'espoir qui venait de naître et faire pulser mon sang plus vite dans mes veines. « C'est bien une ville. Mais ça... ça... c'est le cœur de la ville, ce qui fait qu'on peut jamais partir après qu'on y a mis les pieds. Méfie-toi des monstres, gamin, ou ils vont venir te dévorer pendant ton sommeil. » Il en manquait clairement, et je sentis surtout la faim qui me fit mal au ventre. Elle était familière, une vieille amie d'une autre époque, pas si vieille finalement.

Dors pas Tao. Tu dois pas dormir. T'as entendu le vieux, tu dois pas dormir, ou les monstres... Je suis sûr que j'ai eu un sourire con, à placer un chapeau de père noël sur la tête d'une sorte d'araignée grotesque. Je m'endormais. Malgré le bruit, la puanteur, le froid. Je crois que c'était un tout. Qu'est-ce que ça changerait en fin de compte, que j'ai les yeux ouverts ou que je sombre dans mes souvenirs ? Parce que mes rêves me ramenaient vers avant, vers Ama, vers... tout. Parce qu'avant de croire que j'étais mort, avant de finir ici, j'avais une vie, dans une époque plus que merdique. Je sais même pas à qui je parle. A moi peut-être. Voilà, je me berce, ou alors j'essaie de rester éveillé pour que les monstres ne viennent pas. Ça existe pas les monstres. Enfin pas les difformes. Vous imaginez si Freddy parvenait à s'introduire dans nos rêves ? On pourrait même plus pioncer tranquille. Alors je vais reprendre, avec la sensation humide dans mon dos... Mon père était chinois, et puis il a émigré au Japon, là il a rencontré ma mère, et ils sont venus s'installer à Tulsa dans l'Oklahoma. C'est là-bas que mon père a fondé son entreprise spécialisée dans le matériel informatique. D'ailleurs j'y suis né en 2022 et j'ai grandi à China Town. Pas besoin de parler anglais, le japonais était tout ce qui comptait quand on ne sortait pas de là-bas. J'ai dû redoubler à cause de ça, parce que c'est à l'école que j'ai appris l'anglais, vraiment je veux dire, pas seulement quelques notions. La vie était pas si dégueulasse à l'époque. Enfin, disons surtout qu'il y a eu pire après. Et puis, c'est au collège, en 6ème, que j'ai rencontré Amarok. Lui sortait à peine de sa réserve, moi du quartier chinois, mais le collège nous séparait déjà des blancs. On était comme du blé, eux le bon, nous le mauvais. On est devenu amis, vraiment. Mais je ne lui ai pas dit que je préférais les hommes, pas tout de suite, parce que dans ma culture c'était mal toléré. J'ai fait mes propres expériences à 14 ans avec des types plus vieux. Les filles ne m'attiraient pas. C'était clair. Et puis, j'ai fini par tomber amoureux de mon meilleur ami... C'était débile, hein ? Prévisible à en crever. Ça aurait pu s'arrêter là, sauf qu'à l'anniversaire de ses 14 ans, je lui ai dit ce que je ressentais, il a même accepté qu'on couche ensemble, et je l'ai embrassé. J'ai sans doute un sourire niais collé aux lèvres, là, juste en y repensant. Parce que c'est l'un des moments que je ne veux jamais oublier.

Un bruit me tira de mes songes, à croire que j'avais besoin de voir défiler ma vie, ou de me la raconter. Mais j'ouvris les yeux un peu contrarié d'être arraché des lèvres d'Ama. Machinalement, je regardai l'endroit où le vieux aurait dû se trouver, fronçant les sourcils comme si cela m'aiderait à percer l'obscurité. Mais sans surprise, je ne vis rien. Il fallait qu'il bouge pour que je puisse le voir de toute façon. Je haussai les épaules, et une douleur diffuse s'insinua jusqu'à ma nuque. Je préférais ne pas vérifier si j'étais toujours en miette, ou si c'était juste le fait de rester immobile qui faisait mal. Parce que si c'était la première solution, je risquais d'en baver, alors autant ne pas faire de geste qui aurait pu réveiller quoique ce soit d'endormi. « Hey ! T'es toujours là ? » Pas de réponse. Peut-être qu'il dormait malgré le bruit permanent. Je crois même que j'entendais crier quelqu'un, mais je préférais pas vraiment y penser. Ça n'aurait servi à rien. « Hey ! T'as déjà essayé de partir... ? » « Chut ! » « Y a quelqu'un d'autre ? » Je demandais, mais l'ordre venait du couloir. Peut-être bien d'une autre cellule ? « Tais-toi. Ici on ne fuit pas, ou on est mort, d'accord. Il te l'a pas dit, mais lui il est déjà mort. Et si tu fais quelque chose qui leur plait pas, tu seras puni comme moi, alors tais-toi, ok ? Je te dirai plus rien, ils s'en chargeront eux-mêmes. » « Mais faut bien que quelqu'un m'explique ! Hey ! Réponds ! » J'eus beau insister, personne ne tenta d'entrer à nouveau en contact avec moi. Elle voulait que je me taise, alors j'ai fini par me taire. Après tout pourquoi s'embêter à parler à des murs silencieux. Je finirai bien par savoir pourquoi j'avais terminé ici, plutôt que mort après avoir eu les membres fracturés. Pas de souvenir de douleurs, et j'en remerciais le père d'Amarok. La tête appuyée contre le mur, un nouveau frisson s'incrusta à mon corps. Et sans pouvoir me retenir, je délassais ma nuque, faisant bouger mes bras. Étrangement, je n'avais plus mal, enfin pas autant que ça aurait dû le faire si c'était vraiment brisé. Alors j'ai baissé les yeux, cherchant à percer la pénombre, à bouger malgré les chaines. Je n'étais plus blessé... ils avaient pris le temps de me soigner, ce qui ne devait pas présager quelque chose de si noir, non ? Au fond, je ne savais pas vraiment, mais j'avais déjà connu un enfer, alors un de plus, un de moins, tout ce que je savais c'était que j'étais à River Crow, à croire que le destin avait quand même des plans pas si stupides que ça.

Deux ans que ça durait, nous deux. Deux ans où on s'est caché, où on s'est aimé, à demi-mot, parce que le monde déconnait de plus en plus. Le couvre feu, les camps... J'ai postulé pour faire parti de l'équipe de Football avec Amarok, et on y est parvenu. Sauf que si pour les amérindiens il y avait de l'espoir avec les réserves, nous... Mon père a perdu son entreprise, renvoyé comme s'il n'était pas celui qui l'avait fondée. Il n'a pas supporté, c'était la honte, ou la mort dans l'honneur. Il a choisi la seconde option. Je le comprenais, mais je lui en voulais pourtant de nous abandonner avec maman. Et nous alors, qu'est-ce qu'on allait devenir, hein ? Surtout quand maman aussi a perdu son emploi... des ménages, c'est tout ce qu'on lui permettait de faire pour gagner sa vie, mais ça ne suffisait pas. Alors j'ai fait ce que je devais faire, jouant un double jeu, celui du garçon japonais ayant du succès avec les filles mais qui aimait son meilleur ami, et celui du garçon obligé de se prostituer pour assurer les fins de mois. J'ai jamais dit à ma mère d'où venait l'argent, mais je crois qu'elle le savait, qu'elle se doutait, mais ça a toujours été comme ça chez nous, on préfère faire comme si on ne voit pas. J'ai créé un site internet et j'ai vendu mon corps, parce qu'il le fallait bien, on en avait besoin de cet argent pour ne pas finir à la rue. Je crois que c'est à ce moment-là que mes résultats scolaires ont commencé à se dégrader. J'étais comme le reflet déformé d'Ama, la vie lui souriait, les choses s'arrangeaient, de mon côté c'était le contraire... Il s'éloignait petit à petit, parce qu'il était fier, parce qu'il vivait sa vie, comment lui en vouloir ? Et pourtant, je lui en voulais. De me repousser. De préférer le reste. De sortir avec ces filles. De... Alors quand, parce que j'étais différent et que mes résultats ne suivaient plus assez pour asiatique, je me suis fait renvoyer du lycée, je n'ai rien dit. Cloitré dans China Town avec d'autres asiatiques, j'ai simplement continué, amenant mes clients chez moi, les laissant me baiser comme il leur plaisait en échange de quelques billets verts. Ça mettait du beurre dans les épinards et on en avait besoin. Ma fierté n'a jamais été la même que les autres. Ma fierté se situait dans le fait que je pouvais aider, que je savais me sacrifier pour les miens. Ama a fini par venir et m'a trouvé avec un client qu'il a jeté dehors. J'ai rien pu faire d'autre que lui en coller une parce qu'il venait de me faire perdre 100 dollars. 100 dollars c'était pas rien ! Fallait bien quelqu'un pour se sacrifier, pour faire les choses qui devaient être faites, quitte à s'y perdre en chemin. Je crois que ça aurait été pire s'il m'avait laissé faire sans réagir, mon cœur aurait éclaté. Et jamais il ne m'aurait dit "je t'aime" un autre jour. Jamais... Il rêvait pour nous deux d'un avenir ailleurs. Il rêvait peut-être un peu trop fort, trop passionnément. Je sentais le monde chercher à nous séparer, c'était comme si je sentais qu'un jour, il aurait sa vie, et moi j'aurais ma merde. Ça n'a pas raté. On nous a dénoncé... il a perdu sa bourse, on l'accusait... Je pouvais pas. Non, je n'ai pas pu le laisser se faire détruire parce qu'on s'aimait. Alors j'ai menti, et j'ai demandé à son père de mentir avec moi et de le faire mentir pour moi. J'étais le coupable, celui qu'il fallait châtier. J'ai vomi le contraire de mon amour pour lui, j'ai prétendu l'avoir violé, contraint, avoir abusé de lui, et j'ai même souri à la police quand j'ai dit ça, pour donner plus de poids à mes mots. On m'a condamné... la mort, mais avant on devait me briser les quatre membres. Je crevais de peur d'avoir mal, mais en même temps j'étais soulagé. Soulagé de le voir en sécurité derrière cette vitre. Soulagé que son père m'ait injecté quelque chose pour que je ne sente pas la douleur. J'avais fait ce qu'il fallait, même si ça signifiait mourir. Je l'abandonnais pour qu'il vive. Je le lui avais fait promettre.... Oui, j'étais mort... enfin je le croyais. Le froid... Il faisait si froid.

J'ai sursauté. Je crois que je m'étais habitué à la puanteur, au bruit, comme si c'était normal, naturel. Je papillonnais des yeux, regardant à nouveau cette cellule où je semblais toujours seul pour l'instant. Je me lève, quelques pas, je pisse contre un mur parce qu'il n'y a rien d'autre. Je vais finir par crever si je reste ici. Je suis pas con, je sais qu'on peut choper des saloperies à vivre comme ça. Je ne veux pas mourir, pas quand je pourrais retrouver Ama. Parce que c'est sûr, c'était possible, il devait être dans cette ville. « Faites-moi sortir ! Je ferai ce que vous voudrez si vous me faites sortir d'ici ! » J'avais crié pour tenter de passer au-dessus du vacarme. « Hey ! Vous m'entendez ! » Ça devait pas être pire que mon passé, quoique veuillent les monstres, ça devait pouvoir se négocier. Et puis c'était une première étape pour retrouver l'homme que j'aime. Et ça, ça n'avait pas de prix. « Et je serais pas contre une cigarette... » Pas de réponse. A croire que j'aurai que ça pour le restant de mes jours. Peut-être que si, le monde des morts ressemblait à ça, à un espoir impossible et à une mort qui ne venait jamais. Cette idée me fit sourire, c'était comme si ce n'était qu'une boucle, c'était bien une idée de blanc, ça. J'avais peut-être passé trop de temps avec eux. Je deviendrai pas dingue, il y avait de l'espoir, mais l'inactivité pourrait bien finir par avoir ma peau. Je m'adossais à nouveau contre le mur... marmonnant : « Si vous me disiez ce vous attendez de moi ça irait plus vite. »

Putain c'est  officiel, je te déteste XD

Tu viens de me soutirer des larmes là avec ton histoire. Et le seul truc que je suis en train de me dire, c'est qu'il faut que je trouve un moyen de te sortir de cet enfer pour que tu retrouves Amarok. Je sais pas comment t'as obtenu ce résultat, mais c'est réussi    

Et puis, c'est tellement bien écrit. Je viens de prendre mon pied en te lisant. Vraiment, maiiiiis vraiment, je te déteste XD Alors il va de soi que tu es validé et plutôt deux fois qu'une. Peut-être qu'avant, je vais aller chialer un coup. Le désespoir, tout ça. Parce-que ouais, je l'aime aussi l'amour de ta vie   Plus sérieusement, c'est très chouette. J'ai hâte de te voir à l'oeuvre, ce personnage est tellement prometteur. Je ne pense pas dire de bêtises en avançant que ta fiche va plaire à Amarok.

Bien, sinon. Un petit détail pratique^^Tu n'es pas obligé de te trouver un maître pour pouvoir commencer à jouer. Au manoir, il y a aussi des esclaves généraux. C'est à dire qu'ils sont livrés à eux-mêmes et qu'il servent tous les vampires du manoir.

Du coup, pour démarrer si ça te tente (il n'y a pas d'obligation ) et te faire des liens, je te donne ce lien : https://rivercrow.forumactif.org/t1995-inscription-intrigue-ii. Il s'agit du topic que nous avons ouvert pour les inscriptions à l'évent II. Inscriptions qui sont toujours ouvertes^^

Je te file aussi ce lien, tu y trouveras tous les détails : https://rivercrow.forumactif.org/t2143-intrigue-ii-le-changement-c-est-maintenant

Maintenant, je m'en vais de ce pas te donner les accès. Tu peux désormais faire ta fiche de liens et de RP pour te trouver des partenaires. Si nécessaire, tu peux aussi faire des demandes de RP, de liens, et toute sorte d'autres demandes en suivant les liens. Et enfin, n'hésites pas non plus à passer dans le flood, pour discuter de la vie, de faire des bêtises ou raconter tes problèmes, et surtout connaître mieux les membres qui peuplent le forum. N'hésite pas à passer nous rendre visite sur la CB pour faire plus ample connaissance, elle se trouve à gauche de ton écran parmi les rouages

Ah là là   C'est moche le talent, je vous le dis  

Amuse-toi bien Monsieur et je suis open pour un lien avec Howah. Et Eli, si jamais le coeur t'en dit xd