Bartelomiej Jerzmanowski [En cours ] | @Délai accordé Elijiah
Bartełomiej Jerzmanowski
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Localisation : La ville de River Crow
Date d'inscription : 31/08/2016
De la main de Bartełomiej Jerzmanowski signé le Mer 31 Aoû - 16:25
Bartelomiej Jerzmanowski
feat. Joseph Morgan
Nom : Jerzmanowski Prénom(s) complet(s): Bartelomiej Amadeusz - Surnommé Bartek part les anglophones. Pour la simplicités de la prononciation. Bartelomiej ne supporte pas que l'on écorche son prénom. Ni son nom d'ailleurs. Race : Vampire Âge : 974 ans. A reçu le baisé mortel à 28 ans. Groupe : Conseil Mondial vampirique. Origines : Pologne Métier/Rang : Représentant suprême de la Pologne. Intendant de la Bulgarie ainsi que de la Biélorussie. Peintre et Artiste émérite. Désirez-vous être parrainé ? [] Oui [+] Non
Apparence
Décrire ici l'apparence du personnage, ses mimiques, son expression, ce qu'il dégage d'un point de vue extérieur
Pouvoir
L'emprise des sens : Bartek est capable de manipuler les sens. L'ouïe, l'odorat, le goût, le touché, la vue. Il peut les manipuler sans la moindre peine. Faire ressentir une forte sensation e brulure alors que l'on touche une surface tiède, retirer la vue, l'ouïe d'un homme. Ou couper les cinq sens à la fois. Privant ainsi tout homme de tous repère.
L'hypnose : Comme tous les gens de son espèce, Bartek possède un don d'hypnose indétrônable de part son âge. Il est capable de garder un homme, ou un vampire plus jeune sous hypnose durant des semaines, en faisant ainsi une véritable marionnette.
Mentaliste : Comme tous les siens Bartek lit également dans les pensées des hommes et des vampires plus jeune. Autrement dit, la quasi globalité des vampires du globe.
Psychologie
« Dites-moi qui vous êtes Bartelomiej. » « Je vous en pris, appelez-moi Bartek, une équivalence bien plus simple pour vous.» « Que me voulez-vous ? » « Que vous écriviez mes mémoires Camille. Une thérapeute telle que vous devrait se délecter de mes paroles. » « Qu'ai-je a y gagner ? J'ai suffisamment à faire pardonnez-moi. Je dois y aller.»
Partir, fuir, oui, ce jour là Cami Mickelson aurait dû s'enfuir, loin de moi, loin du monstre que je suis. Si seulement elle en avait eu l'occasion. Mais depuis que je l'avais vu cette nuit là, observant un peintre dans la rue, j'ai su que je la voulais. Elle. Et personne d'autre. Malgré moi mes yeux se sont encrés dans les siens, et malgré elle, mon hypnose l'a fait s'assoir sur cette chaise, ses mains se sont posées sur le clavier. Et déjà que je répondais à sa première question. Qui je suis ?
« Il y a de ces gens qui n'ont pas de cœur. Qui n'en n'ont jamais eu, et qui sans doute, n'en n'auront réellement jamais. Jadis je fus un enfant paisible, aimant, remplis de bonne conviction. Un parfait joyau d'innocence. Enfant, soit un temps bien révolu. Adolescent je fus le jeune martyrisé. Histoire basique, clichée. Celle d'un homme qui fut cocufié par sa femme, femme qui tomba enceinte, et qui donna naissance à un bâtard. Un mensonge bien gardé, pour au final, se voir finir par être dévoilé. L'adolescent fut battu par celui qui au final n'était pas son père, mais qui dans son cœur le restait. L'histoire du petit bâtard. Et le bâtard fini par devenir grand. Adulte. Et remplis de haine envers sa famille. Ses parents. Jadis je fus un homme bon, remplis de bonne espérance et de bonne volonté. Le pardon m'était facile, la naïveté sans faille. Et puis... Et puis... Il y eu l'après. Cet instant où l'homme bon fini par devenir mauvais, et sans le moindre scrupule.
Cet homme paranoïaque, pervers narcissique, égocentrique, surmonté d'un manipulateur sans égal. Je prends ce que je veux, je fais ce que je veux, et je n'écoute personne, si ce n'est que moi. La confiance est une chose qui se gagne, mais je ne l'accorde à personne. Car personne n'en n'est réellement digne. Je ne me soucis de rien, ni de personne, jamais. Solitaire, je reste un homme sans allier, je ne compte sur personne, car j'ai le sentiment que personne n'est digne de moi. Parfois j'infante, pour faire le sale boulot, et je tue, pour que l'on ne puisse parler. Le crime d'un vampire contre un vampire. Loi interdite, mais pourtant, loi que je viol en brandissant fièrement mon majeur sous le nez de ce dit Lord Mcguiness. Bâtard des temps anciens contre bâtard des temps anciens. Lui, moi, moi, lui. Si semblable mais pourtant....
Si haineux. Je le juge indigne. Il me juge indigne. Nous sommes quittes. Mais pourtant si différents. Lors des réunions si ennuyeuses qu'il pense gérer à la perfection je lui offre ce que je sais faire de mieux. Mon sourire le plus hypocrite. Imbus de ma personne et égocentrique, je ne redoute de rien, et je fais ce que je fais pour mon simple salut. Celui de pouvoir un jour récupérer cette place que l'on m'avait promis. Place qui me fut volée part le soit disant fils de Tybalt d'Archange. Fils part procuration. Fils, se dit fils bien part prétention et rien de plus. Je le hais, sans doute autant que lui peut bien me haïr. Mais pourtant, nous nous haïssons dans le respect. Car je sais que le tuer, me couterait également ma propre vie. Alors à quoi bon ? Pourtant je l'espère un jour tomber de son piédestal. Ca lui fera les pieds comme on dit.
Si semblables, mais pourtant si différents dans les convictions. Lui voulant garder le secret. Moi, voulant le révéler au grand jour afin d'appuyer ma domination et prouver au genre humain sa petitesse sans pareille. Nous sommes forts, eux, faibles, alors qui devrait dominer l'autre ? L'équation est simple et plutôt rapide. Ce n'est qu'une question de logique. Rien de plus. Et pourtant, se sont eux qui gagnent, car se sont nous qui nous cachons pour soit disant éviter une guerre. Une merveilleuse connerie, encore une spéculation de la part de ce grand paranoïaque qu'est Léandre McGuiness. Nous pouvons les dominer, et nous les dominerons. Je le sais. C'est si simple. Je suis maître dans l'art de la manipulation est de la persuasion. Je suis... Je suis... Vous avez encore tout le temps de le découvrir Cami. Tout le temps d'apprendre à me connaitre n'est-il pas ? »
« A quoi jouez vous Bartek ? A quoi vous ? ...» « Maintenant tu vas oublier que tu es venu ici ce soir, tout comme tu oublieras mon discours. Mais tu reviendras demain, sans même te poser de question. Ca te semblera naturel, instinctif. Tu rentreras dans cette même pièce, te serviras un verre de bourbon. Tu es en sécurité ici Cami. Tu le seras toujours....»
J'avais posé ma main sur sa joue blanche et froide. Mes yeux encrés dans les siens, l'hypnotisant pour qu'elle oublie toute cette soirée. Une boule dans la gorge, une autre dans le ventre. Egoïste je la manipulais pour l'avoir pour moi, et pour moi seul. Car j'ignore pourquoi, mais cette fille, cette unique fille jouait d'une attraction inexplicable sur moi. Inexplicable, là été bien le mot. Camille... Magnifique Camille... Car il n'y a de monstres qui n'ont aucune faiblesse. Elle en deviendra mon unique... La plus dangereuse... La plus destructrice, dévastatrice.... Cami...
Avez-vous d'autres liens ? : - Léandre McGuiness : Bartelomiej est l'ennemi juré de Léandre. Membre ancestral du conseil, ancien bras droit du sire de Léandre, Tybalt, il rêve de le faire tomber et de prendre sa place à la tête du conseil. Bartelomiej est contre le la politique de Léandre ainsi que ses convictions. Il rêve d'assoir sa domination et de devenir Roi.
- Cami Mickelson : Il se sert d'elle, et elle en a conscience. Bartelomiej l'hypnotise afin qu'elle recueille ses mémoires. Il se confit à elle, lui raconte toutes ses faiblesses et les lui fait ensuite oublier. Leur relation a commencé ainsi. Pourtant Cami a fini par se libérer de son hypnose, et lui a accorder au fil du temps sa confiance. Le vieux vampire est dangereux, paranoïaque mais pourtant elle ne peut se défaire de lui et lui de elle. Leur relation est électrique. Pourtant pour sa protection Bartelomiej refuse de la toucher et de succomber. Ce qu'elle ignore, c'est qu'elle est devenu au fil de leur entrevu son unique faiblesse. Comment avez-vous découvert le forum ? Par Léandre en personne qui voulait un peu de piment dans sa vie. Vos impressions : RAS chef Votre taux de présence : Régulière Code du règlement : OK Léandre Fiche terminée? C'est par ici
De la main de Bartełomiej Jerzmanowski signé le Mer 31 Aoû - 16:30
Histoire
Ce sont les détails qui font les légendes. Et je suis une légende Cami.
Over the course of my long life, I have come to believe that we are bound forever to those with whom we share blood. and while we may not choose our family, their bond can be our greatest strength, or... our deepest regret.
Ecrire mes mémoires. Cela était sans doute un prétexte pour l'approcher. Un prétexte, pour l'avoir avec moi, rien que pour moi. Dès lors que mes yeux s'étaient posés sur sa silhouette, que j'ai vu son sourire, entendu le son de sa voix, j'ignore pourquoi, mais je savais que cette fille serait désormais le centre de toute mon existence. Cami. Psychologue à la fondation, infante d'un monstre qui tentait de se repentir aussi bien que mal, une femme remplis de bonne conviction, faisant le bien, mais comprenant également les autres mieux que quiconque. Elle ne jugeait pas, jamais. Elle écoutait et voyait le bien en chacun. Cette même personne avait alors fait chavirer toutes mes émotions. Pour la première fois de mon existence, je voulais exister pour quelqu'un, je voulais faire confiance en quelqu'un. Mais ma paranoïa m'a poussé à choisir un tout autre chemin. Celui de la manipulation. Celui qui me força à la contraindre à m'écouter. Car Cami savait qui j'étais. Et elle savait également combien il pouvait être dangereux de me fréquenter. N'ayant eu la force de la laisser partir, j'ai pris à tort la décision de la faire s'assoir. Et je ne lui laissais pas le choix à chaque tomber de la nuit. Celui de venir se réfugier dans mon repère. Deux heures par nuit, et de m'écouter. Je lui racontais ce que je voulais bien raconter. Sans trop savoir pourquoi je le faisais. Sans aucun doute pour savoir qu'une personne sur cette terre saurait pourquoi je suis l'homme que je suis. Les monstres engendrent des monstres. Et la haine, fait en sorte que les dits monstres ne trouvent aucune échappatoire. Et restent ce qu'ils sont. Ainsi débute le récit de mon existence.
« Bien. Vu que je n'ai pas le choix, peux-tu au moins me dire ce que tu veux que j'écrive ce soir ? Cher journal. Ma vie est un enfer. La paranoïa me ronge de jour en jour et de nuit en nuit. Etc, Etc, Etc.» « Je constate que l'on se rapproche Cami. On se tutoie maintenant ? » « Te fous pas de ma gueule Bartek. Je suis sous hypnose, j'en ai conscience mais pourtant je fais ce que tu veux. Mais n'en n'abuse pas. T'as conscience de combien c'est perturbant de rentrer chez soit et de se rendre compte que l'on a oublié une bonne partie de la soirée ? Je vais devenir complètement cinglé, tu dois arrêter !» « Pas tant que je n'aurais pas une entière confiance en toi. Alors maintenant tu vas t'assoir et écrire s'il te plait. Il est l'heure de commencer. Neuf-cent-soixante-quatorze ans d'existence c'est long.» « Comme si j'avais le choix. Alors allons-y. Plus vite commencé, plus vite fini.»
Chapitre I : L'enfance du jeune bâtard.
Je suis né dans la campagne d'Olsztyn, petite ville de Pologne. Autrefois minuscule. Je peux encore me voir jouer avec mes frères et sœur dans les grandes prairies. Courant après les oiseaux, les obligeant à prendre la fuite alors que nous nous amusions à leur faire peur avec des branches d'arbres fraichement récupérées sur le sol. Je suis le troisième né d'une grande lignée de cinq enfants. Mon grand frère, Ambrozy, de cinq ans mon ainé était de loin le plus sage. Le second, Fryderyk, âgé de deux ans de plus que moi était le plus chamailleur. Fryderyk ne tenait pas en place, non, il avait cette manie de toujours s'attirer des ennuis mais savait très bien s'en sortir. Renata, ma petite sœur, représentait la douceur, mais également la naïveté. Celle d'une femme qui passa l'existence à rechercher le grand amour, sans pour autant le trouver. Et enfin, Henryk. Le petit dernier. Le petit que l'on s'était toujours promis de protéger. Et moi. Bartelomiej. Le troisième de la lignée. L'enfant solitaire, l'enfant qui s'en doute n'aurait pas été là si ma mère avait eu la décence de rester fidèle à notre père, Mikolaj. Mon enfance fut sans doute des plus heureuses malgré la violence d'un père qui se voulait être dure avec ses enfants dans l'espoir de les endurcir. Ni pauvre, ni riche. Nus subsistions grâce à la culture de nos champs et à l'habilité de mon père à manier l'épée. Père qui durant un certain temps partait régulièrement en guerre pour revenir parait de somptueux bijoux. Nous ne manquions de rien malgré la dureté du siècle qui m'a vu mis au monde. Nous ne craignions rien. Les hivers rudes, ni les loups, ni même les ennemis de notre pays. En l'an de grâce 1069 tout me semblait tellement plus simple, tellement plus facile. Tout du moins jusqu'à ce qu'une certaine vérité se voit mis à nu. Celle de ma véritable identité.
J'entrais dans ma douzième année d'existence. Chaque nuit, ma mère nous interdisait de sortir afin d'éviter tous les dangers. En outre, celui de croiser un animal sauvage, ou alors, un des ennemis de notre peuple. Nous étions constamment en guerre avec le village voisin. Une guerre simpliste et inutile dû à la jalousie de nos terres. Toutes les nuits, nous restions enfermés, se barricadant comme on le pouvait. Ma mère nous racontait des histoires, que je jugeais jadis sordide. Celle d'hommes vivant uniquement la nuit, et se nourrissant de sang. De sang non pas animal, mais bel et bien de sang humain. A cette époque là je ne croyais nullement ses paroles, pensant uniquement qu'il s'agissait là d'histoire pour faire peur aux enfants afin de les voir dormir sagement sans faire le moindre caprice. Pourtant, chaque nuit, mon père dormait une hache à la main, prétextant vouloir nous défendre de toute attaque éventuelle. Mais une nuit pas fait comme les autre, bien trop curieux de voir ce qui s'y passait, nous avions attendu que nos parents s'endorme, et nous sommes sorti, Henryk et moi, afin de voir le monde de notre yeux. Sans faire de bruit nous avions marché jusqu'au village d'à côté, et c'est là que nous l'avion vu. Un loup, grand, affamé sans doute par le manque de nourriture qui persistait par les froides nuits d'hivers. J'ai demandé à mon petit frère de ne pas avoir peur, de ne pas faire de geste brusque alors que je défiais l'animal d'un simple regard. Mais cela n'a pas suffis. Hurlant, Henryk à pris la fuite, pris de panique. L'animal sur ses talons, lui sautant à la gorge. Avant de vouloir s'attaquer à moi. Pourtant, il ne m'arriva rien. Je fus sauver par cet homme, Goderick. Un homme qui n'était plus réellement humain et qui tua le loup à l'aide de ses mains. Goderick, un homme qui fut autrefois humain. Un homme, qui pourtant fut changé en monstre douze ans auparavant. Un homme. Mon père biologique.
C'est lui qui me ramena à mes parents cette nuit. Choqué par la scène qui venait de se passer. Choquer par la blessure mortelle de mon petit frère. Moi, sanglotant sur son épaule droite, fixant le cadavre d'Henrik, gisant sur son épaule gauche. Il nous portait avec une telle facilité que cela en devenait déconcertant, et c'est à ce moment que j'ai compris que les histoires de ma mère étaient en réalité bien plus réel que je ne le pensais. Je peux encore sortir la violence de la main de Mikolaj sur ma joue. Le choc fut tel que j'en tombais sur le sol, alors qu'il empoignait déjà son épée pour me donner le coup de grâce. Un coup qui fut paré par la main agile et sans faiblesse de Goderick. Cet homme qui me protégeait depuis mon plus jeune âge, caché, tapis dans l'ombre pour que jamais rien ne personne ne puisse le croiser. C'est à ce moment que ma mère l'implora de nous sauver. Moi, ainsi que toute ma famille. Elle l'implorait de nous donner ce don que lui avait eu par le passé afin de nous protéger des monstres de la nuit. Seulement Goderick ne pouvait se résoudre de transformer de jeunes enfants. Renata n'avait que dix ans, Fryderyk quatorze. Seul Ambrozy avait l'âge pour ça. Mais pourtant. Alors il lui fit une promesse, celle de revenir quand nous serions en âge de devenir ce que lui était. Il lui promit de nous protéger, chaque nuit, de tous nos ennemis jusqu'à ce qu'il soit prêt à nous donner la malédiction que lui avait eu. Gorerick, jadis mordu par l'un des vampires les plus puissant que le Moyen-âge eu connu. Gauïs. Frère légitime de Tybalt d'Archange. Frère de celui qui se décrivait comme étant le tout premier vampire. Je pense que c'est à ce moment que j'ai compris que ma vie deviendrait un véritable enfer. Et que la seule alternative que j'avais était celle de survivre. Celle, de tenter de ne pas me laisser abattre.
Rien ne fut plus jamais pareil pour moi. Mikolaj compris que je n'étais pas son fils, et me fit payer les erreurs de ma propre mère qui au final, ne faisait véritablement rien pour me protéger. L'homme ne se remis jamais de la mort de son dernier enfant, et ne pus me le pardonner. Je subissais ses coups, sa haine, de jour en jour. Me faisait ainsi surnommer le bâtard par cet homme qui m'avait élevé. Il voulait me voir mort, mais pourtant, la présence de Goderick l'empêchait de passer à l'acte. Mon père changea de tout au tout, se mis à chasser des prédateurs bien plus sauvages et dangereux que les loups. Les vampires. Il les maudissait, la haïssait, et se mit en tête de les exterminer jusqu'au dernier. Goderick compris. Mais pourtant, leur force, leur agilité, leur rapidité était tel que jamais Mikolaj ne pu tuer le moindre de ces monstres, et encore moins celui qui nous avait fait la promesse de tous nous transformer afin de nous protéger. Plus les années passait, plus je craignais ce jour. Je ne voulais pas mourir, je ne voulais pas devenir comme eux. Je n'osais regarder celui qui fut mon père dans les yeux. J'avais honte de ce qu'il était. J'ignorais pourquoi il n'avait pas simplement pris la fuite, restant avec l'homme qui l'avait créé plutôt que de rester là à me regarder grandir, ramper face à la cruauté de l'homme qui m'éduquait. La vérité est que Goderick n'a jamais rien fait pour me préserver de la violence de Mikolaj. Non. Au contraire. Il le laissait faire, prétextant que cela me rendrait plus fort, plus invincible, et une fois le baisé mortel donné, je deviendrait encore bien plus insensible que tout les autre. Je n'en croyais pas un mot. Et je finis par le maudire autant que je maudissais Mikolaj. Persistant à me poser une seule question. Pourquoi m'avoir sauvé moi cette nuit là ? Et pourquoi ne pas avoir sauvé Henryk ? Pourquoi l'avoir laissé mourir ? Plus je grandissais, et plus je comprenais le sens de toute cette histoire. Goderick était un monstre. Et Goderick avait tout prévu. Du début, à la fin. Nous n'étions que des marionnettes à ces yeux, et rien de plus.
La mort d'un enfant pour détruire l'intégralité d'une famille, et faire en sorte que des liens indestructible deviennent bien plus destructeurs qu'autre chose. Moi, on me battait, me frappait, me façonnait de façon à ce que je devienne incontrôlable. Ma sœur, Renata, n'aspirait qu'à une chose, se marier, avoir des enfants. Elle s'est pourtant vu refuser la majorité de ses prétendants. Notre père les tuant sans le moindre scrupule s'ils s'approchaient de trop prêt. Mon frère, Ambrozy, le noble Ambrozy, autrefois noble et sage s'est vu manipulé, se retrouvant désorienté, complètement. Dès lors qu'il tentait de nous sauver, c'était le fouet qu'il recevait. Et Fréderyk. Frederyk partait en chasse avec Goderik. Il devient vite un tueur assoiffé de sang et de torture. Nous étions damnés, tous. Complètement destiné à devenir dans machine à tuer et rien de plus. Rien de moins. Pour la simple volonté de ma mère qui refusait de nous voir mourir. C'était une bien triste vie, une bien triste histoire. On aurait pu s'échapper, partir, s'enfuir, mais pour aller où, et surtout, combien de temps Goderik aurait mis à nous retrouver tous. La seule chose qu'il voulait c'était nous transformer, et faire de nous sa famille, les siens, se servant du lien du sang pour nous asservir et nous garder prêt de lui, pour toujours, mais surtout, à jamais. C'est bien ce qu'il attendait de tout ça. Nous tentions en vain de rester souder, de se serrer les coudes tous ensemble. Je pense qu'en réalité aucune famille ne sera autant soudée que la mienne. Enfin, que la mienne. Pour ce qu'il ne reste. Mais au mois ça nous évitait de péter les plombs, ça nous empêchait de nous mettre une corde autour du coup et de faire tomber le billot pour se pendre. Ca nous empêchait, de faire l'irréparable.
Mais la vérité était surtout de savoir à quel prix, et quelles conséquences cela allait avoir sur nous. Sur les autres, sur ce monde qui nous entourait. Je venais d'avoir vingt huit ans, et je m'apprêtais à connaitre la pire des souffrances. Goderick venait de nous enfermer cette nuit là. Entravés, il nous était impossible de nous enfuir. Notre mère se tenant fièrement à ses côté, Frederyk, assommé, essayait en vain de reprendre ses esprits alors que Renata pleurait tant la peur la prenait. Je me souviens de lui avoir pris la main, la serrant fortement pour tenter de l'apaiser. Lui promettant que tout irait bien. Lui mentant, alors que j'étais moi-même paniqué à l'idée de ce qui allait se passer. Le premier fut Ambrozy. Trainait sur le sol. Je peux revoir Goderik le mordre à la gorge, le vidant pratiquement de son sang avant de lui faire boire le sien, et de le laisser pour mort. Le second, Frederyk. Je peux encore entendre le son de ses hurlements, le voir se débattre comme un acharné. Nous ne voulions pas mourir, et lui le premier. Je fus le troisième. J'avais refusé de lâcher la main de ma sœur qui se tenait fortement à moi. J'avais refusé de la laisser toute seule. Mais le coup qu'on me donna me fit perdre l'équilibre et bien trop vite je pu sentir les crocs de celui qui deviendrait mon sire s'enfoncer dans ma gorge. Le sang qui s'échappe de ma veine. Et la vie qui me quitte. Puis ensuite, le goût de son sang. Le néant, durant un temps. Et la douleur. La souffrance atroce de mes organes qui se meut, de mon âme qui se bat. Une douleur qui me tordait les entrailles. Je crois avoir hurlé. Je crois m'avoir débattu, mais cela ne suffisait pas. Je me souviens de la voix de Goderik. Ce murmure qui me demandait de ne pas me débattre. De laisser la mort me consumer. Des heures d'une agonie sans égale. Des heures de souffrance à n'en plus pouvoir. Et enfin la paix. Le calme qui revient. Ni notre mère, ni notre père n'avait eu le châtiment que l'on venait de nous imposer. Non, ils étaient encore là, afin d'achever le processus. Hypnotisé pour ne pas bouger. Hypnotisés pour se donner à nous. Pour nous nourrir. Et faire de nous des créatures dévastatrices. Ainsi naquirent la famille des Jerzmanowski. Les monstres qui tyranniseront la Pologne durant plus de deux-cent ans.
De la main de Graydon S. Batthyány signé le Mer 31 Aoû - 17:59
Oho, classe !
En voilà un personnage qui va donner un peu de fil à retordre à notre cher Léandre ! Ça risque d'être intéressant =)
En tout cas je te souhaite la bienvenue parmi nous, et bon courage pour la rédaction de ta fiche ! J'ai hâte d'en découvrir un peu plus sur ton perso ! Au plaisir de te recroiser bientôt dans un des recoins du forum !
Howahkan Omawnakw
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De la main de Howahkan Omawnakw signé le Mer 31 Aoû - 19:38
De la main de Léandre McGuiness signé le Mer 31 Aoû - 22:39
* Enferme son fis dans la cave loin de son rival. *
Fais gaffe gamin il va nous bouffer. Mouhahahahaha on va se marrer ! Bienvenue à toi grand malade siphonné du caisson que tu es.
Bartełomiej Jerzmanowski
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De la main de Bartełomiej Jerzmanowski signé le Mer 31 Aoû - 23:03
Et bien merci.
cher Graydon je pense qu'un lien entre toi et moi pourrait être des plus plaisants en vu de tes relations avec ce cher McGuiness. Si l'envie t'en dit de jouer avec le feu, il ne faut pas hésiter.
cher Monsieur avec le nom imprononçable je vous remercie.
Mon cher, Mcguiness, avec tout le respect que je vous doit... Que la partie commence.
De la main de Lucan Mac Gabhann signé le Mer 31 Aoû - 23:22
Heeey mais ça s'annonce vachement cool par ici. Quand y a massacre d'infants légal, chuis toujours de la partie ! Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche qui s'annonce longue à écrire (je sais pas, une intuition)
De la main de Elijiah H. Jazeem signé le Ven 2 Sep - 10:48
Me revoilà !
Avec une tête plus officielle Oui, c'est moi l'humain au nom imprononçable xd Que tu dis *sort*
Bon, je vois que ton grand pote Léandre est tout feu tout flamme à l'idée de t'accueillir parmi-nous Qu'il profite de ce moment de joie, parce-que nous savons tous les deux que ça ne durera pas.
Bref, je vais me tirer avant de me refaire ouvrir en deux
Si tu as des questions ou besoin de quoi que ce soit, n'hésite surtout pas à nous demander. Nous nous tenons à ton entier service. Enfin, dans la limite du raisonnable hein (genre pas ça : )
Elijiah
Bartełomiej Jerzmanowski
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De la main de Bartełomiej Jerzmanowski signé le Ven 2 Sep - 13:49
Merci très cher Lucan. En effet je vais essayer de faire au plus court, mais ce qui sera au plus court va rester relativement long j'en est bien peur.
Mon cher Elijiah. Rassurez-vous, je ne trahirais point mes nouveaux alliés. Je vous protégerai de la fourberie de ce bâtard de McGuiness. Nous allons avoir de nombreuses choses à nous dire n'est-il pas ?
Merci à vous.
Vladimir S. Zubrosky
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De la main de Vladimir S. Zubrosky signé le Sam 3 Sep - 11:49
Sir Jerzmanowski, représentant de la Bielorussie... un partenaire de choix pour moi, cela est certain. Bienvenue parmi nous. J'espère que nous nous entendrons bien. Après tout ne devrions-nous pas partager les mêmes valeurs ? Me voila pour l'heure étonné par votre grand âge...
De la main de Phannen O. S. Kirstensson signé le Dim 4 Sep - 21:30
Bienvenue dans cette ville aux mœurs obscures Monsieur Jerzmanowski. Puissiez-vous choisir la bonne voie et ne pas vous perdre en chemin.
Bartełomiej Jerzmanowski
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De la main de Bartełomiej Jerzmanowski signé le Dim 18 Sep - 11:17
Encore merci à tous.
Je suis navré la fiche avance bien plus lentement que prévus, je viens donc demander un petit peu plus de temps. J’essaye de faire au plus vite et au plus court mais ce n'est pas simple.
De la main de Aelita C. Blackrose signé le Sam 21 Jan - 15:42
Welcome
Elisabeth Sowfloy
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De la main de Elisabeth Sowfloy signé le Sam 21 Jan - 19:42
woaw, superbe fiche !!
J'ai bien hâte de voir la suite
Sean Ezderna
♠ Coalition ♠
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Points RP : 9
Localisation : Les combles du manoir
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De la main de Sean Ezderna signé le Jeu 26 Jan - 8:31
*Bombe la gueule de la sangsue*
Bienvenue parmi-nous Ou pas...
Bartełomiej Jerzmanowski
Messages : 17
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Localisation : La ville de River Crow
Date d'inscription : 31/08/2016
De la main de Bartełomiej Jerzmanowski signé le Jeu 23 Fév - 14:59
Je me rends compte que ma fiche traine depuis des mois. Désolé du temps que ça prend je vais faire au mieux pour la finir au plus vite. J'ai un peu perdu le fil.
Vladimir S. Zubrosky
♠ Administrateur ♠ Représentant de la Noble Russie