De la main de Febren Trunk signé le Lun 22 Fév - 12:37
Febren Trunk
♠ Nom : Trunk ♠ Prénom : Febren ♠ Race : Humain ♠ Âge : 33 ans
♠ Origines : D'origine Canadienne, mais né en Isrlaël, il y a vécu toute son enfance et adolescence. ♠ Groupe : Rebelle ♠ Métier / Rang : Barman ♠ Avatar : Jared Padalecki ♠ Désirez-vous être parrainé ? OUI [ ] NON [+]
Apparence
If you drop me I'll fall to pieces on you. If you don't see me I don't exist. It's nice to meet you. Now let me go and wash my hands. Cause you just met the world's most handsome man. The world's most handsome man
Il est vrai que les hommes vous jugent pour votre apparence. C'est la première chose qu'ils voient en vous. Portez un jean délavé et un T-shirt troué on vous prendra pour un clochard. Portez un costard de haute couture on pensera que vous êtes un banquier. Bien sûr, ce ne sont que des clichés histoire de bien illustrer mon point de vu. C'est pour cette raison que je fais très attention à mon apparence. Physiquement comment je pourrais me décrire ? Dire que je suis bel homme serait un peu osé tout de même et loin d'être modeste. Donc je vais me contenter de dire que je suis un homme correct. Je suis plutôt de taille moyenne, pas trop grand ni trop petit, un bon mètre quatre-vingt-quatre pour être exacte. Je suis plutôt musclé. Je prends très soin de moi et de mon corps. J'aime manger calorique alors je n'ai pas le choix si je ne veux pas entrer dans la catégorie sumo par la suite. Je pense que mon atout numéro un reste mon sourire. J'ai gardé un sourire enfantin et amusant, ce qui ne fait que montrer un côté joyeux de moi-même que j'apprécie tout particulièrement. Je porte mes cheveux mi-longs. Je n'aime pas trop les avoir trop courts, je trouve que ça me donne un air trop sérieux et un peu « taulard », bref un air qui me rebute un peu. J'aime aussi la couleur de ma peau. Je ne suis ni trop pâle, ni trop basané. Parfois je passe des heures au soleil, mais je ne bronze jamais de trop. Je porte une barbe de quelques jours pour me donner un côté décontracté, mais pas trop épaisse pour éviter le côté dégueulasse et clochard. Pour ce qui est de mon style vestimentaire, j'aime porter des vêtements simples. Je porte le jeans et la chemise en satin. Je ne suis bien que dans des vêtements de tous les jours. Je porte très rarement le costard/cravate. Je n'aime pas ce genre de fringue. Je trouve que ce n'est que pour les bourgeois de pacotilles, les hommes qui veulent en faire trois caisses. Aux pieds je ne suis bien que dans des chaussures simples. Basket, mais aussi des chaussures de ville un peu du style Caterpillar. Quand il fait froid je porte un grand manteau noir en feutre et une épaisse écharpe de laine. Je suis très frileux c'est une horreur. En quelques mots, mon physique laisse à penser que je suis un homme ordinaire. Et c'est exactement ce que je recherche.
Feat. Jared Padalecki
Psychologie
« See who I am, break through the surface. Reach for my hand, let's show them that I can. Free my mind and find a way. The world is in my hands. This is not the end. »
Vous voulez savoir qui je suis. Bien, soit, qu'il en soit ainsi. Mon caractère n'a rien d'extraordinaire. Vraiment. Je suis quelqu'un d'antipathique, fier et sans cœur. Voilà ce que diraient les femmes à mon sujet. Cela me rend bien malheureux en fait. Plus sérieusement. Qui je suis vraiment. Ca reste à voir. Pour certaines personnes je suis un homme comme tous les autres. Quelqu'un qui vit pour lui, qui n'a vraiment aucune envie de chercher les embrouilles. Un homme qui vit avec les règles du Carpe Diem. Pour d'autre je ne suis qu'un homme sans intérêt, un blagueur qui passe son temps à faire des farces, à rigoler et qui ne prend rien au sérieux. Un « coureur de jupons » sans limite qui collectionne les conquêtes féminines. Et quelles conquêtes ! Et pour les gens de ma communauté je ne suis qu'un traitre, un homme à effacer, une page à tourner, un résidu de poussière, un cafard à écraser, l'intrus de la famille. Un pervers sans limite qui s'amuse à attirer les femmes déjà promises dans ses filets. Ces gens la ne comprennent rien. Vraiment. En réalité, qui je suis vraiment reste un mystère. Mais je pense que je suis capable de vous le dire. Venez, approchez. Je ne mords pas. Je vais tous vous expliquer.
En tant que rebelle, je suis quelqu'un de relativement sérieux. Je ne prends pas mon travail à la légère et j'aime faire les choses bien et proprement. Demandez à Aindreas ou Wellan, ils vous le confirmeront. Je ne laisse rien au hasard et s'il y a bien une chose que je ne supporte pas reste le travail bâclé. Je fais un travail dangereux, alors je me dois de le faire bien et sans aucune crainte. Cela fait de moi quelqu'un de relativement courageux je pense. Je n'ai peur de rien et je n'ai pas peur de foncer dans le tas, mais jamais tête baissée. Je suis relativement réfléchi ou presque. Je tiens quand même à ma vie. Et j'ai vu trop de personnes souffrir dû à la perte de proche. Je ne veux pas affliger ce sentiment aux miens. Je suis très perfectionniste et j'aime travailler en solitaire. Je ne supporte pas être dirigé. J'aime que l'on me face confiance. Généralement je sais ce que je fais et j'ai confiance en mes capacités. Je ne suis pourtant pas imbu de ma personne. Je ne suis pas orgueilleux. Juste que je sais faire mon travail et dans les règles de l'art. J'ai un petit côté joueur qui fait que j'aime prendre des risques, mais pas inutilement. Jamais. Encore une fois je sais être relativement méfiant et prudent.
Mais d'un autre côté, dans un autre monde qui n'est pas le mien, je suis une personne bien différente. Une toute autre personne. Pour les rebelles je suis ce que j'ai pus énoncer un peu plus haut. Quelqu'un de hautain, à la limite du sans cœur. On peut me voir régulièrement au bras de femmes différentes, cela ne me dérange pas. J'aime la diversité, je connais mes atouts et j'avoue que je joue beaucoup là-dessus. Je sais que parfois je peux faire du mal, car je n'ai pas pour habitude de mâcher mes mots. Mais je ne peux rien y faire. Je trouve que la vie ici est plate, alors je m'amuse comme je peux. Je suis quelqu'un de passionné et les gens me prennent pour un musicien qui ne vit que pour sa musique ou son job. Certes quand je ne chasse pas je joue et j'aime ça. La musique m'aide à m'évader, mais je n'ai pas pour habitude de rêver. Je suis quelqu'un de plutôt réaliste. Je ne sais pas ce que la vie nous réserve, mais je sais qu'il faut en profiter. Comme je l'ai déjà dit, Carpe Diem. Le destin peut nous être cruel parfois. Alors rêver c'est bien, mais la vie est bien trop courte pour ne se reposer que sur son imagination. J'aime m'amuser et rigoler. Je souris beaucoup. La joie c'est bien, c'est un sentiment bien plus agréable que la tristesse.
Je pense que je viens de résumer qui je suis. Dans les moindres détails. Je n'ai pas un caractère fort contradictoire ni développé. Je suis ce que je suis, moi, tout simplement. Et c'est bien suffisant. Car croyez-moi, il s'en passe des choses dans ma petite tête. Et ce n'est pas toujours facile de me comprendre. N'essayez pas de me suivre ou de me comprendre, vous risquerez de ne pas y arriver et de tomber de haut. Ca peut vous donner la migraine. Vous êtes prévenus.
Febren Trunk
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Localisation : L'Irish Pub ou la fondation
Date d'inscription : 21/02/2016
De la main de Febren Trunk signé le Lun 22 Fév - 12:42
Ton histoire
Beït Shéan, Israël, 2014
** Les volets claquaient contre les murs ce jour-là. La tempête de sable faisait rage. Je me revois, allongé sur mon lit, les bras en croix, le regard rivé sur une mouche au plafond. La mouche. Je l'observais, sans même vraiment savoir pourquoi. Je n'avais que quatre ans à cette époque. Ma mère entre en trombe dans ma chambre, me sortant de toutes mes rêveries. Nassim gambadant entre ses grandes jambes. Il me saute dessus et m'attaque à coup de polochon. Mon ami. Je rigole comme jamais je n'avais ri. Montrant ainsi mes toutes petites dents blanches. Je sors de sous mon lit un petit pendentif représentant un aigle en pierre céramique. Je l'avais peint moi-même et à vrai dire le travail que j'avais fait n'était pas parfait. Mais j'accroche quand même le collier autour de son cou, lui jurant que je serais toujours là à ses côtés, pour le surveiller et le protéger. Nassim n'avait que trois ans, je lui donne une toute petite claque sur l'épaule avant de le couvrir de chatouilles. On était encore que de simples enfants innocents à cette époque là...**
Vous penserez surement que j'ai pu avoir une enfance heureuse, pleine d'amour et de joie. Mais à vrai dire, vous vous tromperez. Des exemples comme celui-ci j'en ai peu. Nassim était à l'époque mon seul ami. Nous étions jeunes et insouciants. Nous appartenions à presque deux mondes opposés. Lui son père était un des meilleurs agents du Mossad, l'une des trois agences de renseignement militaire d'Israël. Mes parents à moi, ils n'étaient personnes. Mon père tenait simplement une épicerie fine, vendant des épices et rien de plus. Quant à ma mère ? Elle s'occupait de moi et de rien d'autre. Je n'avais aucun grade, aucun sceau, aucun blason. Je ne possédais que l'amour de mes parents. Presque aucune fortune, une maison bien simple dans les bas quartiers de Beït Shéan. Je ne comprenais pas grand-chose à cette époque là. Je ne savais même pas qui j'étais. Je ne savais pas ce qui clochait chez moi, dans mon pays. La guerre a toujours été omniprésente ici en Israël, mais quand on enfants on ne se rend pas vraiment compte de la chose. Nous étions constamment pris en sandwich entre le Hamas, les hommes de Bashar al Assad, le Liban aussi. Parfois on voyait des hommes partir, jamais revenir et on apprenait qu'ils s'étaient fait exploser la gueule dans un attentat au nom d'Allah et de DAECH. Je ne suis pas certain que l'on s'en rende vraiment compte quand on a quatre ans. Et qu'on est... blanc. Comme moi. Et Chrétiens. Comme mes parents.
Lors de mon enfance, ma vie était bien, calme sans embuche. Je ne cherchais jamais les ennuies. Quand je n'étais pas accompagné de Nassim et d'Aïsha, je jouais seul dans les dunes de sable à la recherche de petites bêtes que je m'amusais à collectionner pour étudier leur comportement et leur moyen de survie. J'étais un petit garçon solitaire qui aimait la nature et courir pied nus dans le sable brulant. Je ne m'intéressais pas à ce qui se passait autour de moi. Je ne comprenais pas, je n'avais pas envie de comprendre. Je rêvais beaucoup à un monde parallèle et je rêvais d'ailleurs, quelque part loin des bombes et des balles perdues. Je me sentais diffèrent des autres et je ne pouvais pas vraiment le nier. Moi et ma peau blanche et mes grands yeux verts. J'étais né ici, parce que mes parents, sur un coup de tête, avaient tenté le coup de l'humanitaire en venant s'installer ici. Et puis au final, ils n'en sont jamais repartis, se sentant ici comme chez eux, bien, tout simplement. Parfois je me demandais à quoi pouvait bien ressembler la vie au Canada. Je sais que c'était le nom du pays de mes parents. Là bas il neigeait, et il faisait froid. Mais je ne savais rien d'autre. Je crois que mon père se sentait plus Israëlien que Canadien à force de vivre ici. Beït Shéan reste une très belle ville. Oui, ça serait une chouette ville, sans les bombes... Et les balles perdue. Qu'importe.
Lorsque j'ai eu six ans mon père parti pour la Syrie, combattre le régime de DAECH avec le père de Nassim. Si seulement j'avais pu m'imaginer le reste. Je me rappelle l'avoir supplié de me prendre avec lui. Je voulais apprendre, comprendre, j'étais plein de questions et plutôt curieux. Ou alors très con. Je voulais savoir ce qu'il allait faire là-bas. Pourquoi il partait. Je pensais qu'il allait en vacances ou un truc du genre. Et qu'il reviendrait. Je pensais vraiment que mon père allait revenir. Mais je peux encore entendre ma mère pleurer de temps en temps. Je n'ai jamais revu mon père. Je ne sais même pas comment il est mort. Décapité je crois par les hommes de DAECH. La seule chose que je sais maintenant c'est qu'il était parti combattre des pourritures, et qu'il est mort pour ça. Ca me rend triste de savoir que les derniers mots que j'ai eus pour lui restaient des paroles dures et remplis de colère. Je lui avais dit que je le détestais, que je ne voulais plus jamais le revoir, que moi aussi je voulais partir en Syrie. Mais j'étais jeune et ignorant. Il m'avait dit que c'était bien trop dangereux pour un enfant de mon âge. Mais je refusais de le croire. Alors, je m'étais enfermé dans ma chambre pour pleurer. J'avais pleuré, pleuré. Si seulement j'avais su. Quelques mois plus tard, mes larmes avaient un goût diffèrent. Ce n'était plus de la haine. C'était... De l'amertume. De la tristesse. De la désolation. Et cette fois, c'était dans les bras de ma mère que je m'étais réfugié. Je voulais mon père. J'ai ressenti une haine intense pour les Syriens, les musulmans aussi mais surtout pour les hommes de DAECH. Je me suis alors promis de le venger et peu importerait les conséquences.
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Beït Shéan, Israël, 2014
** Je suis allongé sur mon lit, les bras en croix. Les yeux rivés sur le plafond, je regarde une mouche. La mouche. Ma mère entre en trombe et me sort de mes rêves. Nassim marchant paisiblement tête baissée entre ses jambes qui me paraissent désormais moins grandes. Il vient s'asseoir à mes côtés. Me tendant un pendentif en forme de tigre. Il me promet que depuis ce jour il prendra soin de moi. Mes yeux sont gonflés par les larmes. J'ai sept ans. Cela fait un an que je n'ai vu ni le jour ni mon ami. Mon père n'est plus là pour me protéger de mes craintes. Je pleure, j'ai peur. Nassim a six ans et pourtant je peux voir une telle force en lui. Je sais qu'il finira par être bien plus fort que moi. Le soleil brille dehors, une larme perle sur le coin de mon œil. Il me prend par la main et m'entraîne en direction de la lumière, là où je trouverais enfin de la chaleur.**
Depuis ce jour toute ma vie fut fondée sûr je ne sais quelles illusions. L'absence de mon père me procurait une immense sensation de vide. J'avais constamment cette impression que quelque chose me manquait. Quelque chose, ou quelqu'un. Ce jour la Nassim me redonna le sourire et l'envie de vivre. Un brin d'espoir. Ce fut ce même jour qu'il me fit découvrir quelque chose, la musique. Je me suis installé à ce piano et j'ai joué. J'ai joué jusqu'à ce que mes doigts me fassent mal. J'ai joué et pleuré aussi. Sur ce même instrument j'ai pu exorciser toute ma peine. C'est à cet instant que j'ai compris que l'amitié pouvait faire des miracles, mais aussi que la musique avait un pouvoir, celui d'attendrir les mœurs et soigner toutes les blessures. Je peux encore sentir le délicat touché des touches glisser sous mes doigts, je peux encore entendre le son si tendre et moelleux de ce piano. Le piano de mon père. Celui sur lequel il me berçait et me soulageait de toutes mes craintes. Ce même piano qui m'offrit les plus grandes joies et mon premier amour, la musique. Ce même piano, qui restera à jamais gravé dans ma mémoire.
La musique était une chose interdite dans la cruauté des extrémistes, et se faisait de plus en plus rare dans mon pays. On n'entendait de moins en moins le son d'un piano, ou d'une guitare. On voyait de moins en moins des danseuses onduler sous nos yeux. Les arts étaient de plus en plus bannis de notre monde. Petit à petit, et souvent, bien trop souvent, la seule mélodie qui nous berçait n'était que celle des balles, et des bombes. Et ensuite... Les cris, les pleurs, les lamentations. Je me demandais de plus en plus pourquoi nous restions là. Pourquoi ma mère refusait de partir, et de rentrer dans son pays, le Canada. Pour la mémoire de mon père sans doute ? Je ne sais pas. Je pense que même encore maintenant je ne comprends toujours pas pourquoi on est resté ici. Mais c'était comme ça. Et je n'avais pas d'autre choix que celui de vivre avec. Chose que j'ai faite. Non pas par envie, mais sans doute, pas obligation. Parce qu'ici on ne fait jamais vraiment les choses par envie, mais on fini toujours par les faire par... obligation. Le libre arbitre n'existe pas, quand on vit en Orient. Le libre arbitre n'existera jamais sur ces terres autrefois dites saintes. Jamais...
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Beït Shéan, Israël, 2023
** Le vent souffle violemment dehors. Je suis allongé sur mon lit, les bras repliés sur ma poitrine, les yeux fixant le plafond. Je reste bloqué sur une mouche. La mouche. Je m'ennuie. Ma mère entre en trombe dans ma chambre, seule. Je m'assoie sur mon lit, l'air un peu nonchalant. Je viens d'avoir treize ans et je viens d'apprendre que je commençais ma formation aujourd'hui. Je n'ai pas envie d'y aller. Pour moi, je préfère apprendre tout seul, bien que je n'arrive pas à contrôler mes pulsions et ma colère et que parfois je me réveille en sueur, plus paniqué que jamais. Ca fait mal. Mais ma mère n'a pas envie de rire. Elle lance mon arme sur le lit, me demandant de bien vouloir me dépêcher. J'ai envie de voir Nassim, je sais que lui est suffisamment fort pour m'apprendre. Mais je sais tout aussi bien qu'il est suffisamment occupé avec son tyran de père. Et je n'ai pas l'occasion de le voir ces derniers temps. J'enfile une chemise, je dissimule mon pendentif en dessous, soupire un coup et arme mon fusil de chasse. Lorsque je sors de ma chambre, j'ai l'impression que mon regard se brouille. Encore un moment qui ne sortira jamais de ma mémoire. Elle m'attendait là, les mains sur ses hanches délicatement dessiné. Une kalachnikov dans son dos. Malgré le foulard qui cache sa grande chevelure elle me parait tellement parfaite... Yasmina.**
Je ne pourrais jamais oublier la sensation que j'ai pu ressentir ce jour-là. Mon cœur s'était ébranlé dans ma poitrine. Elle ne souriait pas, j'avais même l'impression qu'elle n'avait pas envie de rester. Mais je ne pouvais rien y faire. Depuis que j'étais tout petit je n'avais pas la réputation d'être un battant. Mais depuis la mort de mon père, je ne vivais que dans l'espoir de le venger et dans l'envie de partir pour la Syrie afin de buter de l'extrémiste. Tous, sans exception. Alors le Mossad avait créé une cellule pour les enfants comme moi, comme Nassim, dans le but de nous formater afin de devenir de parfait petits soldats. Cette formation, ma formation, je me demandais bien ou tout cela pouvait me conduire, mais Yasmina ne me laissait pas vraiment le choix. On m'a alors enlevé à ma mère et c'est ainsi que je fis mon entré dans le camp des jeunes adolescents soldats. Je savais que Nassim faisait parti de cet organisme. Ce fut d'ailleurs la seule chose pour laquelle je ne bronchais pas. Je n'étais pas très studieux, bien trop absorber par les courbes délicates de mon instructrice. Yasmina n'était pourtant pas délicate avec moi. Elle restait dure, mais douce à la fois. Quand je ne réussissais pas l'exercice elle reprenait du début, sans s'énerver. Calme, délicate. J'aimais lorsqu'elle m'apprenait l'art du combat à l'arme blanche. Sa main soigneusement posé contre la mienne, je pouvais sentir son doux parfum et ses longs cheveux noirs m'effleuraient la nuque. Le corps à corps, j'en aurais perdu tout mes moyens.
Elle m'apprit à maitriser les armes à feu, à apprendre à me battre, à devenir un homme avant l'âge. Littéralement. Je comprenais enfin qui j'étais et surtout ce pourquoi j'étais un jour né. On m'imposait une doctrine à laquelle je me raccrochais. Et très vite, je fus même converti à l'Islam. Je lisais le Coran, je faisais, ou tu moins, on m'imposait des heures de prière. On devait se montrer plus intelligent que l'ennemi, avoir un aspect moins radicale pour ne pas se faire prendre pour un homme de DAECH. Mais dans le fond, je me demande vraiment si on valait mieux que ces hommes que nous combattions. Alors des fois, je m'évadais, allant secrètement jouer de la musique. Je n'ai jamais vraiment trouvé la force d'arrêter malgré les interdits. J'avais ce besoin de me perdre ailleurs, de m'évader au travers des notes et d'une mélodie bien plus pacifiste que celle des bombes et des balles perdues. Que celle des pleures et des lamentations. Ca me faisait du bien, parfois je me disais que ça m'évitait clairement de devenir complètement cinglé. Mais Yasmina me rappelait toujours à l'ordre et me ramenait à la réalité. Celle des armes et de la guerre. Je maîtrisais les armes à feu plus qu'à la perfection. Et à ma grande surprise j'aimais cela.
Et puis, les années commençaient à passer et défiler devant mes yeux. Je ne voyais pas le temps passer, j'étais en train de changer, de ne vivre que dans l'objectif d'aller péter la gueule à des extrémistes. Et mes dix-sept ans ont fini par arriver très rapidement. Mes dix-sept ans. Si seulement j'avais su que cela changerait le cours de ma vie. Je passais plus de temps avec Yasmina que n'importe qui d'autre à la base. Je n'avais d'yeux que pour elle. Depuis que je la connaissais des liens plus que forts c'étaient créés entre nous et cette année là c'était main dans la main que nous nous promenions. On ne devait pas le dire, ni même en parler. Elle n'avait pas le droit et je n'avais pas le droit. Elle était promise à un autre homme et moi, ma destinée, était de finir mes jours quelque part en Syrie. Mais ça n'avait aucune importance pour moi, aussi égoïstement soit-il. Je l'aimais. Bien plus que je ne l'aurais souhaité. Je l'aimais et elle m'aimait. Elle était devenue bien plus que mon instructeur. Ma lumière, ma joie de vivre, mon oxygène. Je lui faisais la coure comme un parfait gentleman que je n'étais pas et elle me répondait à chaque fois par des rires et des baisés. Elle aimait me voir jouer de la musique. Elle aimait m'entendre jouer. J'aimais tant son sourire. Elle était tout pour moi. Je crois que sans elle je n'aurais jamais survécu à la suite des événements.
Le soir je sortais discrètement et elle venait me rejoindre. On allait simplement marcher dans la fraicheur de la nuit. Le vent faisant danser sa robe fine de satin et ses longs cheveux noirs étaient souvent attachés en une longue natte. Avec moi, quitte à franchir les interdits, elle refusait de se cacher derrière un voile. Elle dévoilé sa peau, ses cheveux, parfois poussant même à se maquiller légèrement. J'aimais tant passer mes doigts dans ses cheveux lors de nos ébats. Faire l'amour à cette femme, c'était la chose la plus magique que j'ai pu connaitre je dois bien le reconnaitre. Je peux encore imaginer le doux parfum qui en ressortait. Sa peau était douce comme de la soie et ses mains si délicates lorsqu'elle ne maniait pas les armes. Je me demande encore pourquoi cet infirme bonheur fut tant éphémère ? J'étais heureux, j'avais enfin trouvé l'amour et une joie de vivre que je ne me connaissais plus depuis la mort de mon père. Mais à chaque fois rien ne va. Je dois être maudit je crois. Je le pense. J'ai une mauvaise étoile au-dessus de la tête qui change perpétuellement le coure de ma vie. Et ce qui devait arriver arriva, c'était si évident. On me la reprise aussi brutalement que possible, du jour au lendemain, sans aucune explication. Je ne l'ai plus jamais revu. Elle épousa l'homme qu'elle devait épouser après une belle séance de torture et de coups. Et moi ? On me condamna à mort sans nul autre jugement. On devait me décapiter à la nuit tombée. Mais allez savoir pourquoi et comment. J'ais réussis à me défaire de mes liens. La détermination sans doute, et je suis parti. Sans trop savoir où aller. Je suis parti.
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Beyrouth, Liban,
** Le soleil tape de tout son éclat aujourd'hui. Je suis enfermé dans ma chambre, couché sur le dos, ma guitare dans les mains. Je joue, fixant une mouche sur le plafond. La mouche. Je m'attends à ce que ma mère entre en trombe dans ma chambre. Mais non, rien. Aujourd'hui j'ai dix-huit ans. L'âge du premier passage vers la Syrie. Mais je ne suis pas convié au convoi comme tous autres de mon âge. Je suis recherché pour haute trahison, et toujours sur la liste des condamnés à mort. Je n'ai plus rien. Je suis complètement bannit de la société. Un paria. Cette année j'aurais dû y participer, j'aurais dû être là. J'aurais enfin pus réaliser mes objectifs. Mais un seul faux pas et tous mes rêves s'envolent en fumé. Je n'ai pas envie de sortir. Ca fait maintenant deux mois que je ne vois plus Yasmina. Deux mois que je me cache ici chez ma mère. Pour eux, je ne suis qu'un pervers, un traitre. Ca fait mal de se sentir rejeter. Je pose ma guitare et sors enfin de mon trou. Dehors je peux entendre la musique et les acclamations de joie. Je sais que Nassim se trouve là-bas, avec son paquetage, près à partir. Ce sera bientôt son tour. Mais je n'irais pas lui dire au revoir. Je prends simplement mon paquetage à moi, mon arme, ma guitare, mes affaires, et sans me retourner, je pars sans trop savoir où aller. **
Je pense que l'année de mes dix-huit fut la pire épreuve de toute mon existence. Je n'avais plus aucun espoir, plus aucune envie de vire. Je ne sortais plus, ou très peu. Je me sentais seul et délaissé et Nassim ne pouvait même pas m'aider, bien trop occupé avec les exercices que lui faisait faire son père. Sa mission et surtout son interdiction de venir me voir. Je passais mon temps enfermé dans ma chambre, avec pour seule compagnie ma guitare et cette mouche. La mouche. Je ne sais pas ce qu'elle faisait là, ça m'arrivé de me demander si ce n'était pas toujours la même. C'était vrai, à ce même endroit depuis ma naissance j'avais toujours pu observer une mouche sur mon plafond. Je m'étais attaché à cette présence allez savoir pourquoi. Je ne sais pas combien de temps peut vivre une mouche, enfin bref, c'est pas important. Tout ça pour dire que la solitude me pesait tellement que je lui parlais de temps en temps. Je l'enviais beaucoup même cette petite chose. Une vie de mouche, vous n'avez aucun problème. Rien. La vie est plutôt belle lorsqu'on est une mouche. Enfin je pense. Vous pouvez penser que je suis fou. Personnellement je le pense aussi un peu des fois. J'étais seul, tout simplement. On m'avait retiré la femme que j'aimais. La seule personne qui avait réussi à me redonner un soupçon d'espoir. Je me sentais abandonné par mon meilleur ami qui passait son temps dans les bras de sa douce ou en entrainement intensif avec son père tyrannique. Je ne savais plus quoi faire. J'étais limite mort aux yeux de tout le monde. J'étais devenu le pervers. On hurlait des insultes sur mon passage. Je n'avais plus envie de vivre. Alors, oui je parlais à une mouche. La mouche qui s'en foutait tout bonnement de mes états d'âme.
Puis un jour j'ai simplement décidai de déserter, tout simplement. Je venais d'avoir dix-huit ans. Je pris ma guitare et je suis parti, alors que mon meilleur ami, lui, avait tous les honneurs, je m'enfuyais simplement vers la frontière Libanaise. Je survivais en jouant de la musique dans les rues. Parfois les gens s'arrêtaient, me déposaient une petite pièce, m'écoutaient et repartaient. J'avais complètement abandonné les armes, hormis mon 45 qui ne quittait jamais ma ceinture, une simple protection. Je ne voulais plus entendre parler de la formation que l'on nous avait imposé, ni de la Syrie, ni de DAECH, plus rien de tout ça n'avait d'importance pour moi. Pour moi c'était fini tout ça. J'avais enfin tiré un trait sur cette vie qui me semblait si vide de sens à cette époque là. Je vivais comme un nomade, passant de ville en ville avec mon instrument. Je n'étais jamais vraiment seul, souvent accompagné par une jeune fille de la ville où je me trouvais. Je me foutais de savoir ce que l'on pouvait penser de moi, je vivais ma vie comme bon me semblait point. Et j'ai fini par poser mes valises dans la capitale Libanaise. On m'avait souvent vanté combien cette pouvait être horrible. Moi je m'y sentais bien, bien mieux qu'à Beït Shéan. Je pense que voyager m'a fait beaucoup de bien, tout simplement. J'y ai découvert d'autres saveurs, une autre culture bien que proche de celle d'Israël. Je recommençais simplement ma vie, sans parler de qui j'étais, et de ce que j'avais fait. Ici je n'étais ni connu des autorités, ni des habitants. Le Mossad pouvait bien me rechercher, ça n'avait plus aucune importance.
Et puis j'ai même finis par me faire un petit nom. Les gens commençaient à reconnaitre ma musique. J'avais vingt-deux-ans quand on me proposait un petit contrat. Mais au final, le passé fini bien souvent par nous rattraper. Je suis sans m'en douter tombé sur Nassim. C'est la dernière fois que je l'ai vraiment revu, avant son dernier départ pour la Syrie. Mais à vrai dire, je m'en souciais peu. Pour moi, je lui en voulais. Il m'avait complètement laissé tomber. Et il avait changé. La guerre, les horreur, avaient fait de lui un homme froid et complètement vidé de toutes émotions. J'ai appris plus tard que Nassim avait même fini par changer de camp, et s'était fait exploser la gueule à Damas au nom d'Allah et de ses frères. Mais ça n'avait plus d'importance pour moi. Ici on appréciait mon art et je jouais un peu partout lors de cérémonies divers. Passant d'un piano et une guitare, chantant du blues inspiré de Buddy Guys ou encore de Ray Charles. On me respectait de nouveaux pour ce que j'arrivais à leurs offrir. J'adoucissais leur journée, leur apportais un peu de joie et de réconfort. Jusqu'au jour où on m'envoya jouer pour le Hamas, l'un des ennemis d'Israël. Je me surprenais parfois à repenser à Yasmina, me demandant ce qu'elle avait pu devenir. Mais je refusais de la chercher. J'étais devenu reconnu et je n'avais pas envie de tous gâcher. Encore. Et puis parfois les choses changent, et sur un coup de tête on fini par prendre les devant. J'ai quitté l'Orient, lassé de leur guerre qui n'était pas la mienne. Je n'avais jamais cru en Allah, je n'avais jamais adhéré à leurs idéaux. J'ai tout plaqué. Je me suis fais un faux passeport, et sans rien dire, je m'envoler enfin pour un autre monde. Plus froid, plus humide, et surtout, moins ravagé par la guerre. L'Irlande.
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River Crow, Irlande, 2043
** Le soleil vient à peine de se coucher sur River Crow. Je suis allongé sur mon lit, les bras en croix, je regarde... une mouche dans un coin de la chambre, sur le plafond, prise dans une toile d'araignée. Je la sais dans un engrenage, mais je ne fais rien. Elle est comme moi, foutu. Je m'assoie sur mon lit, ma tête me fait mal. J'ai encore trop bus je le sais. Je me lève et shoot dans une bouteille de scotch vide. Je sais que c'est mal, mais je le fais quand même. Je m'assoie sur ma table et attrape une petite boite en fer. Je soulève la manche de mon T-shirt et entour mon bras d'un élastique fin. J'attends que la veine ressorte en faisant pression avec mon poing et m'injecte une dose d'héroïne. Je sais que c'est mal ça aussi, mais je le fais quand même. Ca m'aide à tenir le coup. Je soupire. Je me demande ce que j'ai bien pus faire pour mériter de vivre un tel enfer. La porte s'ouvre et mon patron, Tony fait son entré. Il m'énerve, il ne sait pas frapper aux portes. Il me demande de me dépêcher, me dit que les premiers clients ne vont pas tarder à arriver. J'ai les yeux explosés. J'attrape mon vieux pote le 45 et le place sur son front. J'ai bien envie de lui faire sauter la cervelle, mais je lui dois tout. Un toit, un job, et un pseudo raison de me battre à chaque nouvelle lune. Ca fait bientôt neuf ans que je mène un nouveau combat. Et je n'y peux rien...**
Vous allez sans doute me demander pourquoi je suis tombé aussi bas. C'est bien simple. Tout a commencé a mon arrivée ici en Irlande. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais au départ, je me sentais bien seul. La seule chose que je voulais c'était retrouvé un semblant de vie heureuse, j'avais espéré tourner une vielle page, oublier que mon meilleur ami avait viré extrémiste et que j'avais tout perdu. Mais je ne sais toujours pas comment il avait pu tourner comme ça. Et sur le coup, je me sentais coupable de n'avoir jamais eu les couilles de l'affronter et de l'aider. Pour une fois il avait eu besoin de moi, et je n'avais pas été là. Alors, je me suis directement présenté chez Tony. Je n'avais qu'une envie. Me foutre en l'air. Mais ce n'était pas le but premier en venant ici. Dès que j'ai mis le premier pied dans ce bar je me sentais différent. J'étais entouré d'immortelles, je venais de le comprendre et je n'avais qu'une envie, tout faire cramer. Mais encore une fois, ce n'était pas le but de ma visite et je ne voulais pas m'attirer des ennuis alors que j'avais espéré retrouver un semblant de dignité. J'avais l'impression que Tony savait sans même me parler les horreurs que j'avais pu voir, mais aussi qu'il avait pu lire la détermination dans mon regard. J'ai toujours su qu'il me rendrait la vie impossible. En fait, je suis sans doute plus faible que je ne le pensais. J'en sais rien. Il m'a alors proposé une piaule à l'étage, au dessus du bar. Je n'ai pas réfléchi, je me suis directement installé. Je pensais que le temps passerait vite. J'avais alors vingt-quatre ans.
Mais dans le fond rien ne s'est vraiment passé comme je le voulais ou comme j'avais pu l'imaginer. Ma mauvaise étoile reste là. Au bout d'une semaine Tony me traina dans les bas fonds de ce qu'il appelait son repère, la fondation. On m'a dit que j'étais un bon élément. J'ai alors passé des tas de testes psychologiques et physiques. Tony ne me lâchait plus. J'avais l'impression de ne pas avoir le choix. Et un jour, un an plus tard, il me présenta Bibi. Je crois que si je m'étais imaginé une seule seconde ce qui m'attendait que je ne serais jamais resté. Les tortures étaient atroces et j'en ai chié pendant une année de plus. Jusqu'au jour où je fus enfin près et qu'on me déclara comme étant officiellement un des leur. La journée au bar, le soir à chasser du macchabée. J'avais vraiment pensé que ça me changerait les idées et que ça me ferait du bien. Mais la vérité c'est que je suis là et plus seul que jamais malgré la belle famille que forme la rébellion. Alors un soir un type est venu me voir après l'un des concerts que j'avais donné en ville. Il m'a proposé un fixe et je l'ai pris sans trop savoir pourquoi. Je ne pensais pas que ça pouvait nous atteindre comme ça et j'étais persuadé que jamais je ne finirais comme ces pauvres junkys que l'on croise à la sortie du Samhain. Mais la réalité c'est que maintenant la drogue coule dans mes veines et que je ne peux plus m'en passer. Je sais que Wellan et Tony et même As son fous de rage. Mais je sais tout aussi bien, du moins je suis persuadé qu'ils se foutent de savoir si je vais bien ou non. Je sais qu'ils sont bien trop occupés avec leurs chasses et leurs quêtes de liberté. Ca fait mal vous comprenez. Alors, j'oublie comme je peux. Je sais que c'est lâche, mais je le fais quand même.
Alors maintenant, même si je suis encore un des leur, je me contente de servir des canons à l'Irish. Je ne vais plus en chasse, je ne me pointe que très rarement à la fondation. Je crois que je suis un peu devenir la déception des rebelles. Ce mec qui baisse les bras face à l'adversité. Tony dit que tant que je ne suis pas clean il est hors de question de m'envoyer en mission. Mais je crois que je m'en fous pas mal en réalité. J'ai plus vraiment une grande estime de moi donc à quoi bon ? Cela dit même sous acide je suis relativement sérieux au boulot. J'ouvre le bar en temps et en heure. Je m'éclate derrière mon comptoir à mater le joli petit cul de Mady. Je reste relativement lucide et je sais ce que je fais et où je mets les pieds. Je suis un toxicomane et j'en ai pleinement conscience. As tourne à la cock, mais l'héroïne ça vous flingue les neurones, vraiment. Mais je crois qu'il ne faut pas trop me sous-estimer non plus. Je sais ce que je fais et de toute manière je ne réfléchis pas quand je fonce dans le tas. C'est comme ça pas autrement. Maintenant je me demande bien si j'arriverais à vraiment changer un jour et à si je finirai pas arrêter toutes ces saloperies. Tony ne me doit rien dans le fond, et il est libre de me foutre à la porte du jour au lendemain. Je sais que ça me pend au nez, et que ma place au sein de la fondation est sans cesse remise en question. Mais je crois surtout que j'ai besoin d'aide. Y'a des traumatisme que l'on oublis jamais, et je pense que malgré moi, je n'oublierais jamais que je fus un enfant soldat, un gamin à qui on a remis une kalash du jour au lendemain entre ses mains, un gamin que l'on a formaté pour devenir une machine de guerre. Je crois qu'il a des choses qu'il faut que j'oublie. As me conseil de suivre une thérapie, mais je ne sais pas si c'est vraiment utiles. Alors je fais ce que j'ai toujours su faire de mieux. Survivre... Comme un lâche...
Avez-vous des liens avec d'autres personnages ? Non mais j'y compte bien. N'hésitez pas à proposer en cas d'idées. Comment avez-vous découvert le forum ? Beeuhh... Il est sorti de ma caboche et POUF ça à fait ds chocapick. Vos impressions : Fier du bébé soyons franc. Votre taux de présence : Tous les jours ! Code du règlement : OK Léandre fiche terminée? C'est par ici
De la main de Elijiah H. Jazeem signé le Lun 22 Fév - 18:12
Oui, un lien avec Mady Que je puisse récupérer mes affaires
Pardon, j'arrête de raconter des conneries
Invité
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De la main de Invité signé le Mar 23 Fév - 14:29
FEBREZZZZZZZZZZZE !!!
(notez que ceci est un petit surnom qu'il adore )
Febren Trunk
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Localisation : L'Irish Pub ou la fondation
Date d'inscription : 21/02/2016
De la main de Febren Trunk signé le Mar 23 Fév - 22:55
Hey ouai Alex ! T'as vu qui c'est qui débarque ? Je quitte enfin alors je rapatrie. Febreze power !!!!
Merci les copains !
Lilah, Eme c'est quand vous voulez pour un lien. Je confirme que le bestiaux bossera à l'Irish.
Febren Trunk
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Date d'inscription : 21/02/2016
De la main de Febren Trunk signé le Ven 26 Fév - 13:42
DC j'ai fini ! XD
Invité
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De la main de Invité signé le Ven 26 Fév - 17:13
Validé
Bonjour,
Oh oui c'est moi, super... Hum non. Bon tu sais déjà que j'aime beaucoup ta plume, je suis fan. Un personnage intéressant que j'aime bien, je vais pas m'étaler
Je vais donc te donner les accès. Tu peux désormais faire ta fiche de liens et de RP pour te trouver des partenaires. Si nécessaire, tu peux aussi faire des demandes de RP, de liens en suivant les liens. Et enfin, n'hésites pas non plus à passer dans le flood. Je t'indique pas l'emplacement de la CB, je crois que tu as trouvé. En cas de question, n'hésites pas à venir faire un tour ICI. Je pense avoir fait le tour.