Rose McFadden Φ Bad wolf | Fiche terminée [REBELLE VALIDÉE]
Rose McFadden
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Localisation : River Crow
Date d'inscription : 15/05/2016
De la main de Rose McFadden signé le Dim 15 Mai - 20:00
Rose McFadden
♠ Nom : McFadden ♠ Prénom : Rose ♠ Race : Humain ♠ Âge : 23 ans
♠ Origines : Anglo/irlandaises ♠ Groupe : Les Rebelles ♠ Métier / Rang : Vendeuse dans un magasin de prêt à porter, chasseuse pour la Fondation. ♠ Avatar : Billie Piper ♠ Désirez-vous être parrainé ? OUI [ ] NON [X]
Apparence
Vous êtes sérieux…
On vous a jamais appris qu'il ne faut pas poser ce genre de question à une fille ? Vous avez de la chance que je sois pas une espèce de petite grue écervelée qui ne pense qu'à son apparence. En fait, je suis plutôt du genre garçon manqué. Hey ! Pas de commentaire. Faut pas me prendre pour une idiote, je suis peut-être blonde, mais pas stupide. Je vous vois venir avec vos gros sabots. Toutes les femmes ne sont pas des icônes de la mode, encore moins les Rebelles. Et c'est pas parce-que je bosse dans une magasin de fringues que ça change la donne. La féminité, c'est un état d'esprit. Pas un concours de beauté.
Quoi ? Toutes les femmes vous le diront. Puis vous regardez où là ? Mes yeux sont plus haut ! Aller. On remonte, et plus vite que ça.
Brun foncé, c'est leur couleur. Et si mon tee-shirt me colle à la peau, c'est parce-que j'ai pris la flotte en rentrant chez moi. D'ailleurs, je voudrais bien aller me changer. Alors qu'on en termine. Je mesure 1m65, pour un poids de 54 kilos. Sportive, j'ai une excellente condition physique. Tout ce qu'il faut, là où il faut. A l'intérieur de mon avant bras gauche, j'ai fait tatouer une inscription : Bad wolf.
Je crois que c'est tout, y'a rien de plus à ajouter. Enfin, pour l'instant. Je suis encore jeune, mon corps à le temps de se transformer. Après tout, qu'on le veuille ou non, notre centre de gravité finit toujours par s'inverser. La terre tourne sur elle-même, et nous, on vieillit un peu plus à chacune de ses rotations.
Mais vieillir, ça veut aussi dire vivre le plus longtemps possible…
Pouvoirs
Le pouvoir de rêver, de refaire le monde à ma manière. C'est déjà pas si mal. Le reste, je le laisse sans remords à ceux qui n'ont plus rien à espérer et qui ont déjà été déchiquetés par les crocs du grand méchant loup.
Feat. Billie Piper
Psychologie
Double facette. Grave et légère à la fois. Jeune, et pourtant si responsable déjà. Une Rebelle quoi. Comme tant d'autres, à ceci près, que j'ai eu la chance de ne jamais vivre un événement traumatisant. Ni aucun drame particulier d'ailleurs. Je ne mène aucun combat intérieur. Pas encore en tout cas. Rieuse, je prends toujours la vie du bon côté. On a qu'une. Je ne veux pas la gâcher avec des : “ et si ” . Et si demain tout s'arrêtait, et si je ne m'en sortais pas, et si j'avais fait partie de ceux tombés sous le feu de l'ennemi. Bien sûr, j'ai pleuré en voyant le nombre de photos croître sur le mur des disparus après la célébration du centenaire du règne de Léandre McGuiness. Mais je n'en ai pas fait un drame personnel. Certains d'entre-nous ont perdu un être cher dans la bataille, alors me victimiser m'aurait paru déplacé. D'autant que le seul qui compte vraiment pour moi, s'en est sorti. Si on fait le tour des choses, je n'ai pas à me plaindre. Du coup, j'ai simplement repris le cours de mon existence.
Plus forte. Plus déterminée. J'apprécie chaque moment qu'il m'est donné de vivre. Plus intensément qu'avant. Restant optimiste face à l'avenir, aussi incertain soit-il. Généreuse ou égoïste. Pacifiste ou activiste. Je m'efforce juste de maintenir un équilibre entre la fille que je suis, un peu folle, drôle, pleine d'entrain, de peps, fraîche, honnête, qui dit ce qu'elle pense, souriante aussi, avec ce soupçon de mauvais caractère qui fait tout son charme, et cette fille que je deviens au fil des jours. Moins confiante, plus méfiante, quitte à m'endurcir. Seulement, j'ai peur parfois. De mes réactions. Dans ces moments où je me sens sans pitié, sans compassion. Parce-que je ne veux pas finir indifférente aux malheurs de ceux qui m'entourent. C'est vrai, pourquoi la guerre devrait forcément rendre les hommes mauvais ? Je ne veux pas ressembler à tous ces zombies sans états d'âmes qui tuent impunément. Je ne suis pas une machine, je suis humaine. J'aime respirer. Sentir les battements de mon coeur battre plus fort dans ma poitrine. J'aime être ce que je suis. Ce monde, notre monde nous appartient.
A nous autres, humains. Ainsi qu'à tous ceux combattant à nos côtés. Eux, les vampires Opposants. Et ce monde, notre monde, ne capitulera jamais devant la terreur. La violence engendre la violence. La haine appelle la haine. Seule la fraternité pourra nous sauver. Nous diviser, c'est permettre au méchant loup de mieux régner...
Rose McFadden
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De la main de Rose McFadden signé le Dim 15 Mai - 20:00
Ton histoire
Φ Doomsday Φ
Ici, commence le premier jour du reste de ma vie…
Je sais. Cette phrase est la plus stupide qui puisse exister. Si on y réfléchit, elle veut tout dire à la fois et rien du tout. Pourtant, c'est avec elle que j'ai décidé de commencer à écrire mon histoire. Alors je tape ce qui me vient à l'esprit, dans le désordre. En laissant juste mes doigts s'écraser sur les touches de mon clavier et en noircissant mot après mot, la page blanche du document word que j'ai ouvert à l'instant. Les yeux rivés sur mon écran. Songeuse. Silencieuse. J'aurai sans doute pu parler, vous parler, mais ça me paraît tellement plus facile de me présenter comme ça. Via le réseau. Plutôt que de le faire à haute voix. Sauf que tout le réseau est sous contrôle et que je n'ai aucune garantie que ce document arrivera à destination. Mais quelle destination ? Bad wolf…
Bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf, bas wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf…
Ces deux mots là, m'obsèdent. Au point que je les ai fait tatouer à l'intérieur de mon avant bras gauche. Bad wolf. Le méchant loup. C'est de cette façon que je me représente Léandre McGuiness. Comme un animal sauvage, indomptable. Effrayant, et fascinant à la fois. Le genre de proie qu'on aime longuement traquer, avant de l'abattre. Avec respect. Vous voyez où je veux en venir ? J'espère être présente le jour où ça arrivera. Peut-être qu'alors, j'éprouverais de la pitié pour lui. Ou peut-être que je me sentirais simplement soulagée. Libre. Libre de recommencer à vivre sans plus avoir d'épée de Damoclès au-dessus de la tête. Libre de partir, de retrouver Londres et ma mère.
ΦΦΦΦΦ
Mon nom est Rose McFadden, et il y a trois ans de cela, je suis morte aux yeux du reste du monde. Née à Londres, j'ai grandi avec ma mère. Je n'ai pas connu mon père. Il a été tué dans un accident de voiture avant ma naissance. J'aurai sûrement dû vivre son absence comme une injustice, comme un événement traumatisant pour une enfant brutalement devenue à demi orpheline. Seulement, comment ce qu'on ne connaît pas, pourrait-il nous manquer ? Puis d'après les médecins, je suis résiliente. Ce qui veut dire que malgré les difficultés, je retombe toujours sur mes pieds. Je possède cette capacité à rebondir, à retrouver le bonheur au travers de choses simples. Au lieu de nier la gravité des événements, j'affronte la réalité. Je dois tenir ce trait de caractère de ma mère. Elle était, non, elle est fantasque. Une adolescente attardée qui ne se laisse jamais abattre. Veuve, sans vrai boulot, plus préoccupée par son petit ami et ses copines que par les tracas du quotidien, elle ne voit que les bons côtés de la vie. Penser à elle me fait toujours sourire. J'aime ma mère. On formait un duo inséparable. Et elle me manque. Elle répétait à longueur de temps qu'elle n'avait pas l'intention de m'entretenir, que j'avais intérêt de garder mon job, mais ça ne l'empêchait pas de laver mon linge sale et de me nourrir. Souvent, je l'imagine en train de coller des affichettes avec mon portrait dessus. Elle ignore ce que le verbe abandonner veut dire, et je sais qu'elle continue à me chercher. Je m'en veux tellement de lui faire endurer cette épreuve, mais je n'y peux rien. Je suis coincée ici, prisonnière de cette maudite ville. Et la contacter ne ferait que l'exposer au danger. Ca, ce serait vraiment égoïste. Elle mérite mieux.
Tiens, je me souviens d'une fois où j'ai disparu pendant trois jours de suite. Avec une de mes amies, on avait décidé d'aller voir un concert. Un concert qui se jouait à guichet fermé, et quand on est arrivé pour acheter nos billets, on s'est rendu compte qu'on était pas les seules à vouloir des places. C'a été drôle. La foule, les kilomètres de file d'attente, les revendeurs à la sauvette. Finalement, on a réussi à entrer dans le stade. Par les coulisses, en échappant à la vigilance des chiens de garde placés à l'extérieur. Et pendant ce temps, ma mère à accusé mon copain de l'époque de m'avoir tué. Le pauvre. Il lui a fallu des mois pour s'en remettre. J'en ris encore. Il n'aurait pas été capable de tuer une mouche. Mais bon, les mères, vous savez ce que c'est. Justement, en parlant de lui, j'ai rencontré Noël dans le grand magasin de lingerie fine où je travaillais. Dis comme ça, je me rends compte que ça a un truc de pervers. En fait, il est venu dépanner notre système informatique qui était tombé en rade. S'il était là, il pourrait faire en sorte que mon message arrive à destination. Je ne peux pas dire que ç'a été le coup de foudre immédiat, j'étais bien avec lui, c'est vrai, mais je n'en étais pas amoureuse. Je crois que je ne l'ai jamais été d'ailleurs. Enfin, pas vraiment. Noël était ce genre de garçon trop gentil, un peu trouillard sur les bords. Pour vivre heureux, vivons caché. C'était sa devise. Si je ne la partageais pas, je pouvais au moins la comprendre. Je suis blanche, blonde. Il était noir. Et déjà, toute l'Europe s'enfonçait dans une récession sans précédent. Victime d'une montée en puissance de vieux groupuscules politiques , certaines catégories de la population vivant à Londres sont rapidement devenues les cibles d'un extrémisme de plus en plus violent : racisme, ségragation, guerres de religion. Vous voyez le genre.
J'avais quoi, 18 ans à peine. Quand j'ai vu le monde changer. Même le Big ben en perdait toute sa splendeur. Ecoeurée, révoltée, j'ai essayé de convaincre Noël de partir. Ailleurs. Là, où il pourrait vivre sans avoir peur. En Irlande. Le pays de mon père. Mais il a refusé. Encore plus effrayé à l'idée de quitter ce qu'il connaissait que des conséquences de sa passivité. Quelques mois plus tard, on s'est séparé. Il s'est trouvé une fille plus docile que moi, une fille qui lui ressemblait. Qui accepterait de vivre une vie simple,quitte à oublier le courage de Rosa Parks et à bafouer la mémoire de Nelson Mandela.
Bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf…
Noël a dû me trouver bien dure, et des fois, il m'arrive de me dire que j'ai été injuste avec lui. Après tout, c'était facile pour moi. Alors que pour lui, c'était un combat de chaque seconde. Intérieur et extérieur. On est égoïste quand on est jeune, on voudrait refaire le monde, changer les choses. Mais j'ai continué à allé travailler. Mettant de côté mes ambitions, par encore prête à sauter le pas. Ruminant mes idées de révoltes. Les laissant mûrir et prendre forme dans mon esprit. Me rappelant pourquoi j'avais voulu partir en Irlande. Un pays neutre. Dont le poumon n'est autre que River Crow. Je me souviens avoir accroché sur un mur de ma chambre une brochure de cette ville. Ville médiévale, avec ses rues fleuries. Ville prospère, surplombant les falaises et la mer. De quoi faire rêver n'importe qui. Là-bas, c'est la paix qui règne. En plus du reste, on est innocent et naïf quand on est jeune. Pour preuve, j'ai cru aveuglément à toutes ces conneries. De sorte qu'à 20 ans, mon passeport et mes économies en poche, je me suis envolée pour l'enfer. Heureuse et fière. Jurant à ma mère que mon voyage ne durerait que quelques semaines. Que je reviendrais. Et trois ans après, elle attend toujours mon retour.
Φ Bad Wolf Φ
Ici, commence le dernier jour du début de ma vie…
Mon nom est Rose McFadden, et il y a trois ans de cela, je suis entrée dans la Rébellion. A mon arrivée, je me suis vite rendu compte que la brochure accrochée au mur de ma chambre était mensongère. Pas de fleurs, pas de paix, les publicités diffusées sur toutes les chaînes du monde sont fausses. River Crow est ce que l'on appelle un Royaume vampirique. Au sein duquel, les humains de toutes races, sont soumis à une dictature meurtrière et réduit en esclavage. Une fois qu'on a pénétré dans son enceinte, il devient impossible d'en sortir. A cause de lui : bad wolf.
Bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf…
Vous savez, à Londres, on est des noctambules. Les centres commerciaux sont ouverts jusqu'à tard dans la nuit, alors on sort beaucoup. Puis il y a les bars, les clubs, les cinémas, et plein d'autres trucs. Du coup, la première semaine, j'ai continué à vivre comme en Angleterre. Sauf qu'ici, tous les rideaux des boutiques se ferment dès que le jour commence à baisser. Et de nuit, les rues sont désertes. Croyez-moi, ça a de quoi surprendre. Et surtout, de quoi éveiller la curiosité. A ce moment là, je logeais dans un petit hôtel. Pas cher. J'ai bien essayé d'interroger l'hôtesse d'accueil et le reste du personnel, mais personne ici ne semblait savoir ce qui se passait. Puis ceux qui savaient, se taisaient. La deuxième semaine, j'ai continué à mener ma petite enquête. Mais sans plus de succès. Puis un soir, c'est la vérité qui m'est tombée dessus. Je marchais dans la rue, quand un groupe d'hommes s'est mis à me suivre. D'abord, j'ai cru qu'on marchait juste dans la même direction. Sauf qu'ils ont pressé le pas. Chuchotant, riant, en parlant de moi dans des termes pas très flatteurs. Ensuite, j'ai couru. Aussi vite que possible, me retournant pour voir s'ils me rattrapaient. Et évidemment, je me suis cassée la figure. Me relevant tant bien que mal pour reprendre ma course, à bout de souffle. C'est comme ça que je me suis faite prendre au piège, complètement asphyxiée, je n'ai rien trouvé de plus intelligent à faire que de m'engouffrer dans une impasse sans issue. Un foutu cul-de-sac. J'ai cru entendre ma dernière heure sonner. Celle qui retentit au jour du jugement dernier. Doomsday.
J'ai cru. Acculée contre un mur crasseux, au milieu des poubelles d'une impasse malfamée, j'ai cru à une blague de mauvais goût. J'ai dit à ces types que ça n'était pas drôle, que leur blague avait suffisamment durée, qu'elle était de mauvais goût et que ça ne me faisait pas rire. Avec leurs masques ridicules sur le visage. Un masque de vampire, hyper réaliste. Là, ils se sont rapprochés de moi. Et quand j'ai vu leurs crocs s'allonger, je me suis mise à hurler. La bouche grande ouverte, le corps légèrement penché vers l'avant, tétanisée. Incapable de bouger ou de réfléchir. C'est alors que j'ai vu se dresser derrière eux sa silhouette. Celle d'un homme de taille moyenne, bouclé, la peau ambrée. Elijiah.
Sûr de lui, sans hésitation, il leur a réglé leur compte. A l'aide de ses poings. Pas par excès de zèle, ni pour m'impressionner, mais parce-qu'ils les savaient trop nombreux. Les frapper, les étourdir, c'était avant tout pour nous permettre de nous échapper. Les combattre frontalement aurait été du suicide. On a beau avoir quatre siècles, on en est pour autant pas intouchable. Et à six contre un, je vous laisse imaginer l'issue de la confrontation. Après nous avoir frayé un chemin, il a pris ma main. M'entraînant à sa suite, on a couru. Encore. En riant cette fois-ci, sans trop savoir pourquoi. Il a suffit que nos regards se croisent pour que naisse l'alchimie. Toute étourdie, je l'ai suivi. Confiante. Ou inconsciente. Je ne sais plus. Une chose est certaine, il m'a sauvé la vie. Pour cela, je lui serais éternellement reconnaissante. Elijiah ne m'a rien demandé en retour, il s'est contenté de me ramener à mon hôtel après m'avoir demandé l'adresse. On a monté les deux étages, on est entré, je me suis assise sur le lit, mes jambes ne portant plus et lui, il s'est accroupi devant moi. M'observant de ses yeux perçants, vieux comme le monde. Me troublant d'une manière étrange. Il y avait quelque-chose en lui de si douloureux. J'ai tendu la main, je l'ai posé sur sa joue, furtivement. Puis je me suis remise debout, m'agitant et gesticulant dans tous les sens. Raisonnant à haute voix. Oui, parfois je parle sans réfléchir. C'est mon côté spontané qui s'exprime. Pour lui sortir le truc le plus idiot de la terre.
- Ca devait être des étudiants. - Des étudiants ? (c'est ce qu'il m'a répondu en se remettant debout à son tour. L'air de ne rien comprendre à ce que je lui racontais) - Ouais, il n'y a que des étudiants pour faire des blagues aussi stupides.
J'étais sûre de moi. A Londres, on voyait ça tous les jours. Des groupes d'étudiants éméchés qui s'amusent à semer la panique dans les rues. Là, j'ai vu son visage changer d'expression. D'incrédule, il a affiché un air amusé. Croisant un bras sur sont torse et les doigts de son autre main plaqués sur sa bouche rieuse. Il se moquait de moi ! Faut pas croire les on-dit, les blondes aussi ont le sang chaud. Et le mien n'a fait qu'un tour. J'ai pointé mon index dans sa direction et je me suis mise à brailler.
- Hey ! Me prenez pas pour une imbécile. - Aucun risque, vous vous y prenez déjà très bien toute seule.(il manque pas de culot hein…)
Vous savez ce que j'ai fait ? Rien. Mon bras est retombé le long de mon corps, et j'ai souri. D'un sourire sincère, conquise par son charme. Un charme indéfinissable. Suite à ça, il m'a demandé de me rasseoir et il m'a parlé. Il m'a expliqué. N'omettant aucun détail. La situation de la ville, des humains, me révélant l'existence des vampires. Sans sourciller. Et je l'ai écouté. Hypnotisée. Me laissant bercer par le son de sa voix. Ecarquillant les yeux, sursautant par moment, le questionnant. Puis, il m'a révélé sa véritable nature. Celle d'un vampire âgé de quatre siècles, vampire Opposant, second de la Fondation McGregor et membre de l'imminent Conseil vampirique. Par héritage. C'est bizarre comme tout m'a paru normal, après tout, il y a bien des gens qui croient aux extraterrestres. Moi, j'avais la chance de côtoyer une véritable créature de la nuit. Une légende vivante. Les heures sont passées trop vite, il a dû me quitter. Le soleil l'aurait tué. Mais avant de partir, il m'a donné rendez-vous le lendemain au QG de la Rébellion.
ΦΦΦΦΦ
Le lendemain, je me suis rendue au rendez-vous fixé. J'ai frappé à la porte. La grande porte. Presque aussitôt, on m'a ouvert. Puis on m'a fait entrer. Mais tout le monde semblait méfiant, comme si je représentais une potentielle menace. Alors, j'ai dit que je venais voir Elijiah. Seulement, personne n'a paru me croire. Pour vérifier, on a envoyé quelqu'un le chercher. Et en attendant, on m'a fait patienter dans une pièce pas très accueillante, sous bonne garde. Quelques minutes plus tard, Elijiah est arrivé, et comme la veille, l'alchimie a été immédiate. On s'est souri, j'ai penché la tête sur le côté, laissant mes cheveux blonds retomber sur mon épaule. Être un garçon manqué dans l'âme, ne signifie pas qu'on ressemble à un garçon. Ce jour là, j'étais plutôt du genre canon dans mon tee-shirt à l'effigie du drapeau anglais, mon jean moulant, mes baskets et ma veste de jogging rouge à capuche. Comme je l'ai expliqué, la féminité c'est un état d'esprit. J'ai dû en sécréter des phéromones, parce-qu'il m'a tendu sa main. Avec cette malice dans les yeux. On se plaisait. On était connecté. J'ai pris sa main, et il m'a conduit à son bureau. Le reste est confidentiel. J'ai eu droit à mon premier entretien. Je suis devenue sa recrue. Et j'ai signé. A la condition que ce soit lui qui me forme. Lui, pas un autre.
Suite à cela, je suis retournée à l'hôtel récupérer mes affaires. J'ai fait tellement vite, qu'à la place de les plier, je les ai roulé en boule pour les fourrer en vrac dans mon sac. Après quoi, je suis rentrée à la Fondation. Elijiah m'a installé dans l'une des chambres mises à la disposition des Rebelles. Pas vraiment spacieuse la chambre d'ailleurs, pour ne pas dire étroite. Au confort minimum, avec son lit à barreaux, son armoire et sa table de chevet. Sans parler de la couleur gris chagrin des murs. Je crois que c'est à ce moment là que j'ai réellement pris conscience de ce dans quoi je m'engageais. Bad wolf…
La formation, ma formation, a duré des semaines. Des semaines d'enfer à ne quasiment plus espérer revoir la lumière du jour. J'ai pleuré. Souvent. Dans les bras d'Elijiah ou seule dans ma chambre, pour évacuer. Mais jamais je n'ai renoncé. Les tortures, physiques, mentales, je savais devoir en passer par-là pour rejoindre les rangs de la Rébellion et ne pas vivre en esclave comme je l'avais reproché à Noël. J'ai appris à résister, à dire non, à fermer mon esprit, à devenir un socle vide afin de ne laisser filtrer aucune information. Elijiah s'est montré aussi dur que patient avec moi. Il a cru en mes capacités, il a su m'encourager, me soutenir, devenant tour à tour bourreau et confident. Et depuis cette époque, il n'a eu de cesse de me protéger. A sa manière. Quand tout a été terminé, quand je suis devenue une Rebelle à part entière, on a continué à se voir. Parallèlement, j'ai trouvé un travail comme vendeuse dans une boutique de prêt-à-porter, et j'ai pu me prendre un appartement. Enfin, je devenais indépendante. Double facette. Une fille normale le jour, une Rebelle la nuit. Sauf les nuits où Elijiah venait se réfugier chez moi. La plupart du temps, on causait. De tout, de rien. Pas de son passé en tout cas. Où on se posait devant la télévision sans rien dire. Puis un soir pas comme les autres, il a débarqué. J'ignore encore ce qui a provoqué son comportement, mais j'avais à peine ouvert la porte qu'il se jetait sur mes lèvres. Prenant mon visage entre ses mains, ses si douces mains, froides. Je lui ai rendu son baiser, et on a fini dans ma chambre. Il a ri devant ma culotte en coton de grand-mère, il a dit qu'il me trouvait sexy, j'ai eu confirmation de ma théorie. Mais Elijiah et moi, nous n'étions pas fait pour être ensemble. On ne s'aimait pas de cette façon, c'était plus fort entre-nous, plus fort que ça. Le lendemain matin, il m'a donné un dernier baiser. Et en appuyant son front contre le mien, il m'a fait un cadeau empoisonné. Un cadeau que j'ai accepté de recevoir, un cadeau qui aujourd'hui continue de nous unir. Il a relié son esprit au mien, il s'est ouvert en utilisant son don. Des larmes se sont échappées de mes yeux, il avait tant souffert. Pour seul réponse, il m'a souri, comme il le faisait toujours. Me disant d'aller travailler, qu'il ne voulait pas que je chamboule mes habitudes pour lui, qu'à mon retour, il ne serait plus là.
Et la nuit suivante, j'ai trouvé mon appartement vide. Il était sans doute retourné au manoir, retrouver son rôle d'infiltré, prêt à se jeter dans la gueule du méchant loup. Préparant son suicide prochain, quitte à se faire ouvrir en deux par Léandre McGuiness.
Bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf…
Les années se sont écoulées au fil des missions. Je me suis fait des amis, j'en ai perdu aussi. Mais j'ai toujours su me relever. En l'an 2042, le méchant loup à célébré les cent ans de son règne. Et Elijiah a été condamné à mort. Par un miracle inexplicable, on a réussi à le tirer de là. Mais tous n'ont pas eu cette chance. Certains d'entre-nous ont perdu des êtres chers. Des personnes qu'ils aimaient. Au rez-de-chaussée de la Fondation, on a érigé un mur des souvenirs. Leurs photos y ont été accrochées.
J'ai rendu visite à Elijiah pendant qu'il se trouvait entre la vie et la mort. Je ne sais pas s'il s'en souvient, mais pour lui, pour tous ceux qui sont morts au nom de la liberté, pour chaque homme opprimé où qu'il soit dans le monde, pour chaque esclave persécuté, je continue de me battre. Me tenant droite, refusant d'abandonner, pensant à ma mère, à Noël, en sachant que tôt ou tard, l'humanité dans son intégralité se soulèverait. Cette terre nous appartient, nous sommes tous nés libres et égaux.
Bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf, bad wolf…
« J'ai sauvegardé mon document, j'ai ouvert ma boite mails et j'ai appuyé sur la touche : enter. »
♠ Avez-vous des liens avec d'autres personnages ?
Elijiah H. Jazeem : Mon mentor. Quelques jours à peine après mon arrivée en ville, Elijiah m'a sauvé la vie. Vous savez, à Londres, les gens sont des noctambules. Sauf qu'ici, les rues sont plus sombres et dangereuses. Prise à parti par un groupe de vampires, je serai morte sans son intervention. Il a pris ma main, et ne l'a plus jamais lâché. On a couru, en riant. Seuls ceux qui le connaissent bien, savent combien il peut-être triste et seul parfois. Mais si on le laisse venir, sans lui mettre de pression, sans rien exiger, il devient alors un autre homme. A bon entendeur...
Ouais, je sais XD J'ai un lien avec moi-même. Mais à l'ouverture du forum, j'avais créé un PV avec Billie Piper en avatar et je vais reprendre certains points importants pour la construction de mon personnage.
♠ Comment avez-vous découvert le forum ? Je suis sa co-fondatrice ♠ Vos impressions : *Lance des fleurs aux artistes* ♠ Votre taux de présence : Selon ma disponibilité, comme d'habitude quoi =) ♠ Code du règlement : ♠ fiche terminée? C'est par ici
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De la main de Invité signé le Lun 16 Mai - 11:38
BELLE GOSSEEEEEEEEEEEE !!
Rebienvenue !!
Rose McFadden
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De la main de Rose McFadden signé le Lun 16 Mai - 14:01
Merciiiii
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Invité
De la main de Invité signé le Dim 22 Mai - 14:12
Validé !
Déjà, désolée du retard. D:
J'ai beaucoup aimé lire ta fiche et puis, Rose est garçon manqué, raison de plus de l'aimer. J'ai adoré comme le début s'est fait en anecdote, j'aime la relation que Rose a avec Elijiah. Bref, c'est du bon, c'est tout bon, je kiffe toujours autant ta plume, rebienvenue.
Je vais donc te donner les accès dans la foulée. Tu peux désormais faire ta fiche de liens et de RP pour te trouver des partenaires. Si nécessaire, tu peux aussi faire des demandes de RP, de liens en suivant les liens. Et enfin, n'hésites pas non plus à passer dans le flood. Je t'indique pas l'emplacement de la CB, je crois que tu as trouvé. En cas de question, n'hésites pas à venir faire un tour ICI. Je pense avoir fait le tour.
Je vais désormais t'ouvrir les portes du royaume. Bienvenue à toi. A tout bientôt.
Rose McFadden
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De la main de Rose McFadden signé le Dim 22 Mai - 18:17
De la main de Vladimir S. Zubrosky signé le Mar 24 Mai - 13:37
Bienvenue Dame McFadden. J'espère que votre inspiration vous portera chance. Rose... Mauvais loup... que de souvenirs. Cela me rappelle une jolie petite cabine bleue. N'oubliez pas Ma Dame, c'est juste plus grand à l'intérieur.
De la main de Phannen O. S. Kirstensson signé le Mar 24 Mai - 13:43
Mademoiselle Rose, c'est un plaisir de vous accueillir parmi nous vous qui semblez si forte et si fragile à la fois. Il ne reste qu'à espérer que pour vous, nous ne soyons pas tous mauvais.
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De la main de Invité signé le Mer 25 Mai - 21:57
Félicitation et bienvenue parmi nous ^^
Rose McFadden
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De la main de Rose McFadden signé le Mer 25 Mai - 22:05
Je dois manquer d'imagination Vlad, mais c'était tellement tentant XD Tu m'accompagneras dans la petite boite bleue en question ? Bon, pour dire la vérité, je suis en train de me refaire l'intégrale du Docteur, alors... Et merci bien sûr
Merci Phannen ! Surtout, retiens le côté plus forte que fragile
Elvira, merci beaucoup Dis-moi, est-ce qu'un lien te plairait ? Tu es Opposante, ça pourrait être bien sympa tout ça. Si jamais, mpote moi. Ce sera avec grand plaisir pour moi
Invité
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De la main de Invité signé le Mer 25 Mai - 22:26
J'ai déjà fait une demande dans ton sujet de lien ma jolie
Vladimir S. Zubrosky
♠ Administrateur ♠ Représentant de la Noble Russie